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| Découverte et liberté [ libre ] | |
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Gabrielle Lawson
Nombre de messages : 24 Age : 31 Localisation : Avec mes amis les animaux ^^ Date d'inscription : 15/03/2009
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| Sujet: Découverte et liberté [ libre ] Mer 25 Mar - 20:33 | |
| Une fois arrivée devant un début de chemin de promenade Gabrielle mit pied a l'étrier et se hissa tout en souplesse sur le dos de sont cheval et elle ajusta la longueur de ses rênes dans sa main car Gabi montait comme une vraie cow-girl presque. Elle pressa a peine ses talons sur les flans du cheval qu'il partie aux pas. Elle était fière de sont cheval, elle voulait monter très haut avec lui, c'était sont vœux le plus chère a sont cœur. Il faisait beau aujourd'hui, le soleil brillait, pas un brin de vent, pas de nuages et se qui plaisait le plus a Gabi c'est qu'elle ne savait pas où elle allait, elle découvrait tout totalement et elle adorait sa, Marquis aussi d'ailleur car a peine engager sur le chemin il essayait de partir sentir tout se qu'il voyait, qu'il n'avait jamais vu auparavant, un grand curieux qui veux toujours tout savoir, mais c'était bien pour sa que Gabi l'aimait bien car elle aimait également tout découvrir et savoir plein de nouvelle chose.
- C'est beau hein mon bébé ?
Gabi lui flatta l'encolure et Marquis était tellement content de sortir un petit peu qu'il souffla de joie pour toutes réponses. Gabi rigola un petit peu, finalement tant que sont Marquis chérie était avec elle tout allait bien , elle se sentait bien. Le paysage était magnifique et agréable elle aimait déjà beaucoup se nouvelle endroit même si elle avait encore beaucoup a découvrir. Au bout d'un petit moment quand Gabi estima qu'on pouvait accélérait elle pressa ses talons sur les flans de Marquis et lui demanda de passer au trot. C'était se que Marquis attendait depuis le début : aller plus vite, car il essaya même de passé au galop mais Gabi le retint car c'était a elle de lui demandé. Elle attendit qu'il se calme un peut puis elle lui demanda le galop, fou de joie Marquis bondit en avant, heureusement pour Gabrielle elle avait eu le réflexe de bien se tenir pour resté sur la selle. A chaque foulé Gabi avait l'impression de sont cheval accélérait. Se que sa pouvait détendre un bon galop, Gabi avait l'impression qu'ils allaient bientôt s'envoler tous les deux dans les airs. Au bout d'un petit moment Gabi ramena Marquis trot puis au pas tout en douceur. Au loin elle entendit le bruit d'une eau couler, intrigué elle s'approcha un peut plus, elle découvrir un ruisseau. Gabrielle mit pied a terre et laissa sont cheval boire un peut. Se coin était vraiment très très agréable. Toujours aussi curieuse Gabi commença a marché un peut a travers les arbres a pied avec sont cheval derrière car il avait fini de boire. Elle découvrit plein de chose et elle était sure de revenir assez souvent ici. Gabi finit par se remettre a cheval et elle repris le chemin du retour sur Heartland.
- Aller on rentre mon grand !
Je lui flatta l'encolure et je l'envoya tranquillement au trot. C'était si agréable de se promener a cheval.
Dernière édition par Gabrielle Lawson le Ven 27 Mar - 22:30, édité 2 fois | |
| | | Taylor Sanders Admin en chef (styyle xD)
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Mer 25 Mar - 21:20 | |
| [je m'incruste ^^]
A travers les branches des sapins, le soleil projetaient ses rayons sur le sol de terre battue. De parts et d’autres du sentier, suffisamment large pour que deux chevaux puissent y tenir de front, des conifères hauts d’une trentaine de mètres emplissaient l’atmosphère d’une odeur de résine ; leurs hautes silhouettes d’un vert profond contrastaient avec le ciel aux couleurs limpides et claires, mais bizarrement, cela formait un « tout » harmonieux. Les yeux rivés vers les nuages, Taylor Sanders, soupira légèrement. A New-York, ou même en Géorgie, on ne pouvait guère profiter de cette nature sauvage et impétueuse. Atlanta et ses environs, ce n’était que de longs cours d’eau jaunâtres, tranquilles, des prairies doucement vallonnés ; un univers calmes, sans heurts, sans changements. Un endroit idéal pour les personnes un tant soit peu casanière, mais pas pour la personnalité vive et sans cesse à la recherche de nouveaux défis de Taylor. Si New-York lui offrait le luxe et la situation confortable dus à son argent, la Virginie semblait plus à-même de lui faire recouvrer les vraies valeurs qu’elle perdues, seize ans plutôt, et qu’elle avait tant de mal à retrouver. Sous la selle, Highland Harry piaffa légèrement, arrachant sa cavalière à ses pensées. Le puissant Hanovrien, désireux de témoigner de sa puissance athlétique, supportait mal de rester au pas, et une fois de plus, il tira sur les rênes, impatient d’accélérer l’allure. Cette réaction arracha un sourire à la jeune femme, qui flatta gentiment l’encolure de l’étalon, espérant ainsi le calmer quelque peu. Bien qu’adepte de la vitesse et de la sensation de liberté, la jeune américaine appréciait aussi les instants de détente, volés au destin, durant lesquels elle n’avait d’autre chose à faire de vivre et se sentir vivre ; quelques heures plutôt, la perspective d’une balade en forêt lui avait donc parue propice à la rêverie, mais Harry, vif et impétueux, ne semblait guère disposé au calme. Toutefois, Taylor se garda bien de lui commander le trot, et l’étalon se résigna, laissant sa cavalière retourner à ses réflexions. Et pourtant…Si la jeune femme avait dans l’idée de se laisser aller, elle n’y arriva guère ; était-ce à cause de son déménagement, si récent ? A vrai dire – et cela eut été se mentir que de se le cacher –, la jeune américaine savait pertinemment que la raison remontait à seulement quelques heures. La visite impromptue du séduisant vétérinaire du ranch, Andrew Crawford. Il avait été si…désopilant ! A la fois énervant, glacial, désagréable, mais aussi chaleureux, désespérément mystérieux. Jamais Taylor ne s’était retrouvée face à pareille situation, et cela avait quelque chose de grisant. Elle, jeune diplômée d’Harvard, connue pour son cynisme et son sens de la répartie foudroyant, incapable d’éprouver de la compassion pour quelqu’un d’autre qu’elle-même ou sa famille, s’était laissée allée, confuse, gênée, ne sachant que dire, que faire, face à cet homme qu’elle ne connaissait pas. Même si, à la réflexion… Dépitée, la jeune américaine secoua la tête, résolument décidée à chasser ses pensées qui semblaient n’avoir aucun sens. Puis, Highland Harry renâclant à nouveau, elle pressa ses mollets contre les flancs du puissant Hanovrien, et le laissa prendre le petit galop. Le ranch fut bientôt en vue ; pourtant, au lieu de se pencher en avant et de laisser sa monture prendre la vitesse dans le champ qui succédait à la forêt, Taylor préféra rassembler les rênes, n’ayant guère envie d’écourter sa balade maintenant. Sous la selle, l’étalon piaffa quelque peu, mais sa cavalière eut tôt fait de le rassurer.
« Doucement Harry…doucement….Voilà, c’est ça…Doucement, mon cheval… »
La jeune femme murmura ces quelques paroles à l’oreille de sa monture, la gratifiant au passage d’une légère caresse sur l’encolure. Puis, se rasseyant, elle s’apprêta à reprendre le chemin du bois, lorsque son regard aperçut un autre cheval. Et une autre cavalière. A première vue, Taylor ne l’avait jamais rencontrée ; cependant, quoi de plus normal ? Elle était arrivée il y a quelques jours à peine ! Montait-elle à Heartland ? Si c’était le cas, le professionnalisme voulait que la jeune américaine et directrice du ranch aille se présenter. Ou pas. Après tout, devait-elle forcément faire mention de son statut ? Avec un léger claquement de langue, Taylor amena Harry à hauteur de la mystérieuse inconnue, et s’efforça, dans la mesure du possible, à avoir un sourire chaleureux et sympathique.
« Bonjour ! On se connait ? »
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| | | Gabrielle Lawson
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Ven 27 Mar - 23:05 | |
| [ incruste toi, incruste toi ^^ ] Toujours cette sensation si présente que le bonheur de montée à cheval régné en Gabi. Les ballades était si agréable et Marquis aimait tellement sa qu'il partageait du coup la même passion. En se début de printemps on pouvait déjà voir quelques fleurs qui sortaient de terre et qui embaumé la forêt, le soleil qui venait dansait sur Marquis et Gabi était agréable et elle aurait aimait que chaque moment de sa vie pouvait être ainsi. Doucement en vue du ranch plus loin Gabi rassembla sait rênes pour savourait encore un peu plus la ballade. Marquis obéît sagement et se mit au pas, Gabi lui flatta l'encolure, il écoutait si bien qu'elle ne pouvait pas s'empêchait de le félicité tous le temps, elle tenait très fort a ce lien unique entre eux. Gabi repensait a sa famille, elle essayait d'imaginer comment cela se passé chez elle, si sont grand-père allait bien ? Si sa mère s'en sortait bien toute seule à la maison avec les chevaux et le bétail. Gabi avait réussi a convaincre sa mère d'embauché un palefrenier pour l'aidait car avec sont travaille elle n'aurait jamais réussi a tout faire sans être à bout de force au bout de deux semaines. Gabi avait était un peu exigeante pour choisir le bon palefrenier qui la convaincrait que il s'occuperait bien des animaux. Finalement elle avait trouvée un jeune palefrenier de 18 ans qui s'appelait Joey qui elle en était sure s'occuperait très bien de tous se qu'elle lui avait confié. La jeune fille sorti de ses pensée quand elle senti sont cheval se tendre, lever haut l'encolure et redresser les oreilles.
- Doucement, qu'est-ce qui a Marquis ?
Juste après Gabrielle entendit des bruit de sabot derrière elle. Elle tourna la tête et vit arriver vers elle une jeune femme sur un cheval... Sa première rencontre, la jeune femme allait-elle s'arrêter ? Gabi l'espérait... connaître personne la rendait triste malgré qu'elle aimait la solitude parfois. Elle tendait l'oreille et elle pouvait bien entendre que le cheval et sa cavalière approchaient de plus en plus vers elle. Quant la jeune femme arriva à sa hauteur elle lui parla. Un grand sourire s'afficha sur le visage de Gabi elle était contente de parlait un peu a quelqu'un.
- Bonjour ! Et bien je ne crois pas non. Je m'appelle Gabrielle et voici Marquis, et vous ?
Gabi espérait ne pas être trop brutal mais elle était tellement contente de parler un peu. | |
| | | Taylor Sanders Admin en chef (styyle xD)
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Sam 28 Mar - 0:28 | |
| [meurciw ! C'est gentil ^^]
Gabrielle. Ce nom n’évoquait rien à Taylor. Avec un léger froncement de sourcils, la jeune femme essaya de se souvenir de la mention de ce prénom, peut-être faite par Anna ou aperçu dans un des nombreux dossiers, mais elle ne parvint pas à faire la mise au point sur les dizaines et dizaines de visages, de clichés et de papiers qu’elle avait vu. Finalement, la jeune américaine abandonna, et s’en tint à la conclusion qu’elle ne connaissait tout simplement cette Gabrielle. Toutefois, à première vue, elle semblait plutôt du genre sympathique. Certes, Taylor ne se liait jamais avec le premier ou la première venue, mais, après tout, pourquoi ne pas entretenir des rapports cordiaux avec les gens qu’elle serait amenée à voir régulièrement ? C’est donc avec un sourire sincère que la jeune new-yorkaise répondit aux propos de la jeune femme. Elle nota dans un coin de sa tête que sa monture se nommait Marquis, et il y avait fort à parier qu’elle était en pension à Heartland ; sinon, pourquoi se promener si près du ranch ? Avec l’air de celle qui s’intéresse vraiment à la conversation tout en gardant ses distances, Taylor entreprit donc de répondre aux propos de Gabrielle.
« Enchantée ! Taylor Sanders, j’habite juste à côté ! Quand à mon cheval, il s’agit d’Highland Harry… »
Le fringant pur-sang renâcla légèrement à la mention de son nom, mais resta cependant suffisamment tranquille pour permettre à sa cavalière de poursuivre la discussion. Sportif dans l’âme, le Hanovrien ne supportait guère le repos et l’immobilité, et être obligé de rester immobile le rendait souvent nerveux ; toutefois, pour une fois, Taylor n’avait guère envie de se soustraire aux désirs de son étalon, et elle se contenta de lui caresser quelque peu l’encolure. Puis, elle chercha quelque chose à dire, quelque chose d’intelligent mais d’assez neutre ; du badinage en quelque sorte. Sans doute la jeune femme aurait-elle pu parler d’Heartland, mais elle ne souhaitait pas dévoiler de manière précise le rôle qu’elle jouait dans ces écuries – pas maintenant tout du moins. Sans doute que Gabrielle la connaissait déjà de nom, elle ou ses sœurs, et si ce n’était pas le cas, elle ne tarderait pas à le découvrir, mais Taylor souhaitait, dans la mesure du possible, conserver l’anonymat. Après tout, n’était-elle pas venu ici, en Virginie du Nord, pour oublier un peu ce qui était sa raison de vivre, à savoir le luxe, l’argent, et les apparences ? A quoi bon essayer d’échapper à tout ça, si c’était pour redevenir cette femme froide, parfaite et dénuée de sentiments qu’elle était à New-York ? Oh, bien évidemment, la jeune new-yorkaise savait qu’elle ne parviendrait jamais totalement à changer, et sans doute n’en avait-elle pas envie, pas entièrement. Certes, elle souhaitait se rapprocher de ses sœurs et retrouver les vraies valeurs de la vie qu’elle avait connu étant petite mais que le temps avait disséminé, quelque part dans son esprit et dans son cœur ; mais elle était celle qu’elle était, cynique, froide, distante, parfois blessante, attachée aux apparences et particulièrement soucieuse de la sienne, et sans doute qu’elle n’y pouvait rien. Mais se lier d’amitié avec quelques personnes semblait tout de même possible, d’autant plus que, malgré tout, Taylor était plutôt du genre sympathique, malgré tout, extravertie nonobstant son caractère taciturne et optimiste alors que sa personnalité lui dictait toujours le pire. Autant de paradoxe qui la caractérisait, mais qui, finalement, s’harmonisaient en faisant d’elle quelqu’un d’unique.
« Cela fait longtemps que vous vivez ici ? »
Les paroles fusèrent de la bouche de la jeune femme, alors même que celle-ci ignorait quoi dire précisément. Toutefois, cette question, neutre au possible et sans conséquence aucune, lui apparut comme toute indiquée pour entamer la conversation.
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| | | Gabrielle Lawson
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Sam 28 Mar - 14:10 | |
| [ de rien ] La jeune femme qui s'adressait à elle s'appelait apparemment Taylor Sanders. Gabi avait beau réfléchir, elle n'avait jamais entendu se nom avant, enfin c'était normale puisque elle était arrivée depuis peut. A la vue du deuxième cheval Marquis levait haut la tête non pas pour le défié mais pour lui montré que s'il arrive quelque chose il serait être a la hauteur. Marquis n'était pas du genre a se battre mais c'était un cheval très fière qui voulait se montré digne d'être un étalon .Gabi lui caressa l'encolure pour le calmer un peu. Elle était si contente d'avoir sont cheval rien qu'à elle. Elle se r'appellerais toujours du jour ou sont grand père lui avait annoncé que le poulain serait rien qu'à elle. C'était il y a 4 ans vers le moi de mars que Gabi avait remarqué que une de leur plus belle jument avait grossi mais l'hypothèse qu'elle soit pleine semblait presque impossible a Gabi car sont grand père lui en aurait parlé. Un soir alors que le question lui brûlait les lèvres elle fini par demandé a sont grand père si Lovely la fameuse jument qui avait beaucoup grossi était pleine. Se fut se soir là que le grand père de Gabi lui annonça que effectivement Lovely était pleine et que le poulain appartiendrait a Gabrielle. Gabi était tellement folle de joie qu'elle n'arrêtait pas dans parler jusqu'aux mois de Avril, le 30 exactement Marquis fut mi au monde. Ensuite Gabi ne l'avait plus jamais quitté et tous les deux s'aimaient énormément. Gabi revient à elle, se n'était pas le moment de rêvé. Elle allait sûrement se faire une nouvelle amie et elle était folle de joie et elle espérait s'en faire plus qu'une. Highland Harry était un magnifique étalon noir qui avait fière allure, Gabi le trouvait splendide ! Avec un sourire Gabi répondit à Taylor :
- Non, je suis arrivais hier soir mais Marquis est là depuis hier après midi. Je suis ravis d'être ici l'endroit est très beau. Et vous sa fait longtemps ?
Gabi était du genre a vouloir faire plaisir à tout le monde et elle aimait vraiment se faire de nouveaux ami(e)s en faite elle aimait tout faire ... elle ne voulait pas paraître comme la jeune fille avec aucun défauts aux contraire elle en avait mais elle ne voulait pas les montrer. | |
| | | Taylor Sanders Admin en chef (styyle xD)
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Sam 28 Mar - 17:25 | |
| []
Visiblement, Taylor n’était pas la seule à être arrivée il y a vingt-quatre heures à peine ; selon ses propos, Gabrielle avait également découvert le ranch la veille, et cela rassura quelque peu la jeune femme. Toutefois, bon nombre de personne devait déjà vivre à Meadowville, et sans doute que leur cheval était déjà en pension au ranch bien avant que l’ancienne propriétaire ne décide de le vendre ; autant de gens à rencontrer, et malgré son entêtement et sa persévérance, Taylor n’avait guère envie de souhaiter la bienvenue (ou la re-bienvenue ?) à tout un tas de monde qu’elle ne connaissait pas. La seule chose qui pouvait la motiver, c’est l’argent qu’ils représentaient, et naturellement, en tant que directrice, elle se devait de les accueillir correctement. Forcément. Nonobstant, Gabrielle avait l’air franchement sympathique, et la jeune américaine se conforta dans l’idée de ne pas se présenter entièrement ; perdue en Virginie du Nord, si loin de New-York, d’Atlanta, des Hamptons, et de tout l’univers qu’elle connaissait, la jeune femme avait grandement besoin d’une amie, ne serait-ce que pour avoir un prétexte pour sortir. Certes, elle et ses sœurs s’entendaient à merveille, et Taylor devait bien avouer qu’elle appréciait leurs soirées, fréquemment organisées, mais ce n’était tout de même pas pareil qu’une véritable amitié. Heaven, Anna et elle-même étaient liées par les liens du sang avant tout, et leur complicité venait certainement de là. Harry renâcla de nouveau, et sa cavalière se rendit compte que la monture de Gabrielle, Marquis, semblait vouloir assurer ses arrières en prévenant l’étalon. Cette attitude fit sourire Taylor, qui, par la même occasion, regarda un peu plus attentivement le hongre ; assez grand, d’un bel alezan doré, il avait fière allure, et la jeune femme se demanda s’il ne s’agissait pas d’un Ackal-Téké ou d’une race apparentée. De plus, il semblait avoir une certaine personnalité, ce qui n’était pas désagréable ; la jeune américaine avait en horreur les chevaux à l’humeur platonique, toujours égale ; certes, elles faisaient de bonnes montures, fiables, mais Taylor préférait largement le tempérament un tantinet fougueux d’Highland Harry. Et sa nervosité, une fois canalisée, se transformait en atout lors des compétitions. Quand à Marquis, il avait l’air d’avoir un caractère vif, et curieux sans doute. Cependant, la jeune femme resta silencieuse, gardant ses réflexions pour elle ; bien que quasi-certaine de son avis, elle ne désirait pas se faire remarquer avec une éventuelle erreur. Et puis, à quoi bon ? Toujours en souriant, Taylor s’arracha donc à ses pensées et entreprit de répondre à la question posée, quelques instants plutôt, par Gabrielle.
« Non, en fait, je suis également arrivée hier soir ! Enfin plutôt ce matin vu l’heure… »
La jeune femme s’efforça de ponctuer ses propos par un petit rire, et réfléchit rapidement à ce qu’elle était en mesure de dire, et de ne pas dire. Elle ne désirait pas être reconnue, comme dit précédemment, mais nul doute que si elle mentionnait le lieu où elle vivait, ce serait chose faite. D’un autre côté, Gabrielle, comme les autres d’ailleurs, finirait bien un jour par le découvrir, et c’était puéril que d’essayer de masquer la vérité – surtout dans cet intérêt là. Et Taylor se dit que, finalement, elle pouvait très bien gérer les écuries, cela ne faisait pas non plus d’elle quelqu’un de spécial, de particulier. Elle avait de l’argent, elle vivait dans le luxe et les mondanités, mais cela ne se lisait pas non plus sur son visage (quoi que….), alors autant tuer le mystère dans l’œuf.
« En fait, je suis la nouvelle directrice du ranch d’Heartland – enfin, avec mes sœurs… »
En disant cela, la jeune new-yorkaise eut un sourire contrit, mais ne ressentit pas moins une certaine fierté à énoncer son nouveau travail. Après tout, le mot « directrice » ou même « directeur » avait une connotation officielle, importante même, et la plupart du temps, Taylor appréciait le fait de se sentir supérieur. Même si, d’un autre côté, elle aurait parfois désirée être plus simple, et sans doute moins superficielle.
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| | | Gabrielle Lawson
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Sam 28 Mar - 22:28 | |
| En y réfléchissant un peut mieux le nom de Sanders disait peut être quelque chose a Gabrielle mais elle avait beau chercher elle n'arrivait pas a se rappeler où. Enfin même si Gabi connaissait ce nom sa ne changé rien elle voulait quand même faire connaissance avec la jeune femme. D'ailleurs quand sont étalon renâcla, celui de Gabi fit de même et essaya d'accélérer l'allure pour pouvoir le dépasser mais Gabi le retint gentiment et essaya de le calmer en le caressent. Marquis semblait vraiment vouloir montrer a Harry qu'il pouvait faire comme lui et puis après tout c'était tout les deux des étalons leurs réactions étaient normale. Gabrielle ne pouvait qu'espérait s'entendre bien avec Taylor car pour l'instant c'était bien la seule qui lui avait adressait la parole et Gabi lui en était reconnaissante. En partent de chez elle Gabi avait aussi laissé ses ami(e)s : Jade sa meilleure amie et Andy son meilleur ami, tout les trois avaient vécut tout plein d'aventures différentes autant les unes que les autres et Gabrielle regrettait aussi d'être partie pour sa mais c'était bien pour la bonne cause. Au collège Gabi avait aussi laissé sa pire ennemie Erika et sa elle ne le regrettée pas le moins du monde ! Erika était une vraie peste avec Gabrielle ses parents étaient tous les deux de célèbres avocat très réputé et ils pouvaient offrir a leur fille tous les chevaux qu'elle voulait et Erika n'oubliée pas de le faire remarqué a Gabi. Mais d'après elle, Erika n'aimait pas les chevaux comme Gabi les aimaient. Elle ne faisait que des concours pour se faire connaître mais ne s'en occupé pas, elle avait toute une horde de palefreniers qui exécuté ses ordres. Quant aux ami(e)s de Gabi eux aimaient aussi beaucoup les chevaux et avant qu'elle ne partent ils allaient très régulièrement faire des ballades a cheval tous les trois dans les plaines et en échanges ils l'aidaient sont grand père et elle avec le bétail et les chevaux et ils ne rechignés jamais au contraire ils étaient ravis. En pensant a eux Gabi se sentie un peu triste et perdit quelque peut le sourire mais elle n'allait pas se laissé démonté, elle était venu ici pour aider une personne chère a sont coeur et elle compté bien réussir même si elle devait y passé plus de temps que prévu. Elle sourit à la réponse de Taylor apparemment elle n'était pas la seule a être nouvelle ici.
- Moi aussi, je suis arrivée hier soir a Meadowville et se n'est que se matin que je suis arrivée au ranch.
Gabrielle eu un petit rire et chercha quoi dire, se n'était pas facile de commencer une conversation avec une personne qu'on venait juste de rencontrer. Elle ne voulait pas paraître comme timide au contraire elle voulait paraître épanouie et pleine de vie. Mais grâce a Taylor Gabi n'eu pas a chercher longtemps quelque chose a dire puis elle le fit à sa place. Quant celle ci lui annonça que en faite c'était une directrice de Heartland, Gabi se tapa le front avec la pomme de sa main.
- Je me disais bien que votre nom me disais quelque chose mais impossible de me rappeler quoi. Je suis ravie de vous connaître.
Gabi lui sourit poliment. Elle s'avait maintenant où elle avait lu le nom de Sanders et d'ailleurs elle se rappela aussi qu'elle l'avait lu trois fois car apparemment elles étaient trois directrice et trois soeurs. Et en se moment elle était entrain de se faire amie avec l'une d'elles mais Gabi ne compté pas en profité une amie n'était pas un joué ! Mais elle était vraiment contente de l'avoir rencontré a cheval. | |
| | | Gabrielle Lawson
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| | | | Taylor Sanders Admin en chef (styyle xD)
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Lun 30 Mar - 1:48 | |
| [sorry, j'avais un peu de mal avec l'inspi' ]
Taylor constata avec surprise que Gabrielle ne semblait pas accorder plus d’intérêt que cela à son statut de directrice – et par conséquent, de jeune princesse qui n’avait qu’à claquer des doigts pour obtenir ce qu’elle désirait. Toutefois, la jeune femme se sentit quelque peu rassérénée par cette réaction, et elle sourit à nouveau, d’un sourire franchement sincère cette fois-ci. Sans doute s’était-elle trompée en croyant qu’ici, les gens étaient comme à New-York ; au contraire, en Virginie du Nord, sa personnalité semblait avoir plus d’importance que le rôle que l’on jouait dans la vie, et, d’un point de vue totalement objectif, c’était plutôt agréable. Certes, Taylor appartenait à une certaine catégorie de personnes qui considère que les apparences priment avant toute chose, et il y avait fort à parier qu’elle y appartiendrait toute sa vie, mais pouvoir se sentir accepté sans avoir à masquer son véritable caractère avait quelque chose de plaisant, en soi. Oh, bien sûr, peut-être que tout le monde ici n’était pas comme ça, peut-être que seul Gabrielle se montrerait aussi sympathique ; à moins qu’elle n’ait la même manière de penser que la jeune new-yorkaise ? Avec une moue dépitée, cette dernière soupira légèrement, se forçant à arrêter là le cours de ses réflexions. Elle venait de rencontrer quelqu’un, ce quelqu’un semblait aimable et agréable, point final. Pourquoi vouloir faire compliqué, alors que finalement, tout était très simple ?
« Je dois avouer… »
Les paroles fusèrent de la bouche de la jeune femme, avant même qu’elle n’ait eut le temps de réfléchir à ce qu’elle pouvait dire ; spontanée, naturelle, telle était sa vraie personnalité, mais avec le temps, la jeune américaine avait appris à penser d’abord, agir ensuite. Ne rien laisser transparaître, toujours sembler sur ses gardes, si l’on voulait éviter de se faire humilier et surtout, si l’on voulait impressionner les gens. Cette réserve, si calculée et si évidente en même temps, faisait toujours sensation, et Taylor la maniait avec une certaine dextérité. Pourtant, aujourd’hui, elle se laissait peu à peu aller, comme si le fait d’avoir quitté New-York l’avait également libéré de ce qu’elle croyait être une redevance. Ce matin déjà, elle avait laissé tomber le masque face à Andrew Crawford, mais plus parce que ses sentiments avaient pris le dessus que parce qu’elle le voulait vraiment. En ce moment-même, la jeune femme avait, au contraire, véritablement envie de faire la connaissance de Gabrielle, et cela l’étonna, alors même que cela lui avait paru clair comme de l’eau de roche quelques instants plutôt. Cependant, elle repris sa phrase là où elle s’était arrêtée, faisant tinter son soprano clair et harmonieux.
« Je dois bien avouer que la Virginie est beaucoup plus jolie que je ne le pensais. Il faut dire que ça me change de New-York, mais bon ! »
New-York, la ville qui ne dort jamais. Certes, le contraste était grand avec ce paysage chargé d’une brutalité sauvage, de ce calme pénétrant, de ces couleurs profondes. Il y a quelques jours encore, cet univers-là était encore totalement inconnu pour Taylor. Et cependant…Elle devait bien admettre que l’endroit avait ses charmes, et que malgré tout ce qu’elle avait pu dire, il avait un côté apaisant, vivifiant, revigorant, tranquillisant et grisant tout à la fois. Les hautes tours de béton et les flots de l’East River avaient été remplacés par les prairies d’une émeraude soutenu et des lacs aux nuances de lapiz-lazuli. Cette dernière pensée fit froncer les sourcils à la jeune américaine, et celle-ci regarda avec un peu plus d’attention Gabrielle ; d’où venait-elle ? Avait-elle vécu dans la ville immense elle-aussi, et décidé de déménager ? Etait-ce une décision mûre ou un simple coup de tête ? Si, pour Taylor, son propre départ lui semblait naturel et totalement justifié, les raisons qui poussaient d’autres à venir s’installer ici lui semblaient aussi mystérieuses que cela pouvait l’être. Alors, sans réfléchir plus que cela, la jeune femme décida de poser la question, histoire d’en avoir le cœur net.
« Et vous ? Qu’est ce qui vous amène par ici ? »
Sous la selle, Highland Harry piaffa, une fois de plus.
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| | | Gabrielle Lawson
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Sam 4 Avr - 12:42 | |
| [ pardon pour le retard mais Internet était en panne à l'internat... ] Gabrielle remarqua la surprise sur le visage de Taylor sa nouvelle directrice. Peut être avait-elle manquée de respect a celle-ci pourtant elle avait essayée d'être la plus poli possible et puis après tout c'était la façon de faire de Gabi et elle n'allait pas la changer. Dans le Montana Gabi aimait mettre les gens qui l'entourait en confiance, sa la mettait elle même en confiance et c'était toujours plus facile pour se faire des nouveaux ami(e)s. Pendant un petit moment ni Taylor, ni moi ne disions quelque chose, Gabi caressa l'encolure de sont cheval elle l'aimait tant. Sont caractère vif qui essayait toujours de provoquer les autres chevaux, Gabi aimait ça. Avant d'avoir Marquis, Gabi était plutôt du genre à se laisser marcher sur les pied mais grâce au caractère vif de Marquis elle avait changée en une meilleure personne. Elle l'aimait tout spécialement pour sa. Au bout de quelque minutes Taylor dit enfin quelque chose. Gabrielle fut surprise et heureuse que Taylor l'accepte déjà, elle l'écouta attentivement elle était si contente d'avoir déjà rencontré quelqu'un le premier jour et ce quelqu'un était apparemment une des trois directrice de Heartland. Elle l'aimait bien, elle la trouvait sympathique ! Gabrielle hocha la tête, c'était vrai que la Virginie était très belle et qu'on se sentait très bien des le premier jour. Gabrielle trouvait qu'un sorte de magie y régné.
- C'est vrai que dans la ville on ne peut pas voir ce spectacle aussi magique que la nature avec tout ses secret a l'intérieur que l'on découvre que si on veux vraiment les voir.
Gabrielle avait parfois des cotée vieux jeu mais elle avait toujours vécut dans la nature et elle s'avait et affirmait tout se qu'elle disait. Elle avait le don de voir se que les autres ne font pas attention par exemple : un trou de lapin ou un nid dans un arbre et avant dans le Montana elle avait réussi à approcher toute sorte de grand animaux sauvages. Se fut encore une fois Taylor qui continua la conversation et cette fois elle voulu en savoir plus sur Gabi qui était plutôt du genre a resté secrète. Mais bon c'était sa directrice et puis c'était peut être le moment de changer cette habitude de tout cacher.
- Et bien moi je viens du Montana et se paysage ne me change pas tellement de ma vie d'avant car la bas plaines, collines, vallées y règne et j'ai grandis dedans. Je n'est jamais vu de grande ville cela ne m'a jamais attirée car je me plais beaucoup dans la nature. Si je suis venu ici c'est pour gagné de l'argent et pouvoir aidé ma famille car ...
Les mots restèrent coincé dans la bouche de Gabrielle, Taylor était la première personne a qui elle parlait de sont grand père... Elle se reprit et continua tout en flatta l'encolure de Marquis qui c'était un peut calmé.
- Mon grand père a besoin d'une opération coûteuse et nous n'avons pas les moyen de la payer et comme il fut un père pour moi je suis partie ici pour l'aider et envoyé régulièrement de l'argent.
Gabi baissa les yeux comment Taylor allait-elle réagir ... cela l'angoissé, elle pensait toujours aux autres et jamais à elle, elle faisait toujours attention au regard des autres cela était importent pour elle de savoir qu'on l'apprécie. | |
| | | Taylor Sanders Admin en chef (styyle xD)
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| Sujet: Re: Découverte et liberté [ libre ] Lun 6 Avr - 17:41 | |
| [pô grave ! ] Problèmes d’argent. Opération coûteuse. Les mots résonnèrent en boucle aux oreilles de Taylor Sanders ; elle fit abstraction de tout ce qui avait été dit avant. Elle fit l’impasse sur les commentaires de Gabrielle, son enfance passée dans le Montana, la beauté des paysages. Elle ne réfléchit pas un seul instant à la possibilité qu’elle-aussi eut pu parler de son enfance, tantôt passée à New-York tantôt en Géorgie. Non, ce qui retint son attention, ce furent les mots fatidiques qu’elle n’avait, finalement, jamais entendus de sa vie. Au cours de son existence, la jeune femme avait eut l’occasion de faire face aux décès et aux arrêts brutaux, aux conséquences d’une disparition et à la dislocation tragique d’une famille en deuil. Mais jamais, Ô grand jamais elle ne s’était demandé si elle avait les moyens de s’offrir telle ou telle chose. Elle dépensait continuellement de l’argent, achetait des vêtements griffés quasiment tous les jours et tendait sa carte de crédit American Express Platinium sans même réfléchir à l’argent dont elle disposait sur son compte en banque. D’ailleurs, la probabilité que la jeune américaine se retrouve un jour à cours de moyens était proche de zéro. Mais aujourd’hui, certainement pour la première fois de sa vie, elle se retrouvait face à face avec des paroles qui n’avaient jamais eu de sens pour elle ; des paroles dont elle avait connaissance, mais qui ne l’avaient jamais tourmenté outre-mesure. Et pourtant… Problèmes d’argent, opération coûteuse. Une phrase qui, finalement, n’avait pas de sens pour une des filles les plus in de New-York. Des mots, lâchés, sur le vif, aussi insignifiants que la collection Versace de l’année précédente. Des bribes de textes dont personne ne se souciait. Malgré tout, Taylor se sentit gênée. Sa blouse blanche, vaporeuse, rebrodée du légendaire double C en fil d’argent, ses jodhpurs crèmes réalisés sur mesure par Hermès qui avait pris soin d’imprimer son logo sous la minuscule poche droite et ses bottes noires en cuir vachette, elles-aussi spécialement conçues pour la jeune femme, témoignaient de son argent. C’était sans compter la bride en cuir de beau souple et noir, de même que la selle frappée des initiales de Taylor, un magnifique « T.E.S » aux lettres chantournées, calligraphiées. Oui, tout dans l’équipement et les vêtements de la jeune américaine témoignait de son luxe et de son argent. Et en face d’elle, se trouvait quelqu’un qui n’avait pas les moyens de s’offrir le dixième de tout cela, ou alors, qui préférait économiser chaque cents pour une opération visiblement hors de prix. Le pire, dans tout cela, c’est qu’en tant que médecin et, qui plus est, neurochirurgien, la jeune new-yorkaise avait parfaitement conscience des tarifs exorbitants imposés par les hôpitaux, et cela ne l’avait jamais choquée plus que cela. Sans doute que pour en être offusqué, il fallait déjà en avoir conscience, et avec une légère surprise, Taylor constata que cela n’avait jamais été le cas. Elle tendait des centaines de billets verts chaque jour et avait toujours vu son entourage faire de même ; son esprit, plutôt borné sur ce sujet-là, n’avait donc jamais réfléchi à l’éventualité que d’autres personnes ne puissent pas agir de la sorte. Et se retrouver, là, confronter à cette réalité, bouleversa réellement la jeune femme, sans qu’elle puisse y faire quelque chose. Mais son caractère, froid et distant lorsque le sujet ne se prêtait pas à sa nature enjouée et amicale, lui interdit de faire montre d’une compassion trop affectueuse. Même, de rester de marbre, autant que possible. « Je suis désolée. »Une phrase déjà faite, dont l’usage abusif faits par les gens du monde entier lui avait ôté son côté humain. Mais Taylor n’avait ni l’envie, ni le courage de dire autre chose. D’un coup, son enthousiasme s’était refroidi, et elle cherchait une issu de secours ; problèmes d’argent, opération coûteuse. Ces termes ne lui ressemblaient pas, et continuer à les affronter, ne serait-ce que quelques minutes de plus, lui semblait impossible. Alors, avec tact, la jeune femme chercha à dévier la conversation sur un autre sujet, qui ne confronterait pas deux mondes totalement différent : la classe moyenne, et la Jewish Apple Princess, ou la jeunesse dorée new-yorkaise. « Vous n’avez pas réussi à trouver du travail plus près de chez vous ? La Virginie, ce n’est pas à la pote à côté ! »Et, dans un sursaut d’humanité,les lèvres parfaitement maquillées de Taylor s’étirèrent en un sourire qui se voulait sincère. | |
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