une (mauvaise) surprise

Le lendemain de la fête, il devait être 8 h 30 du matin, et j'étais déjà au travail. Je m'étais généreusement proposée pour que les autres puissent faire la grasse matinée.
Après nourrie, pansé, et sortis les chevaux, j'avais entrepris de ranger la réserve, comme tous les samedis. Je plantaisma fourche dans une botte de foin, lorsque je vis arriver une voiture de sport noire. Une femme blonde, la cinquantaine, en descendit et se dirigea vers moi, la main tendu :

"Bonjour ! Je suis Mme Féloca, la propriétaire de Flash !"

Mon visage se décomposa.

*Les ennuis commencent...*

Je serrai la main de la femme, avant de déclarer :

"Laura Fleming. Nous nous sommes déjà rencontrées je crois..."

"Possible ! Bon, je ne vais pas aller par quatre chemins ! Je viens au rendez-vous que Sandrine et moi avions convenues....

Mes yeux s'arrondirent de surprise :

"Pardon ? Séverine vous a...demandez de venir voir Flash ?"

"Exact ! Bon, je vais le voir !"

Sans attendre, Mme Féloca se dirigea à grand pas vers le box de son cheval. Il était vide. Je tentai de fournir une explication :

"Euh...je crois que Séverine travaille avec lui dans le manège..."

La propriétaire jeta un coup d'oeil à l'extérieur ; le manège et la carrière étaient vide...

"Ils...ils doivent être en balade...je...."

Mme Féloca partit à grands pas vers la sellerie. Evidemment, l'équipement de Flash avait disparu...

Sans un mot, la proprio furieuse remonta dans sa voiture. Puis, elle en resortit, en hurlant :

"Je vais porter plainte, vous m'entendez ?! Pour vol ! Et pour mauvais traitement aussi ! Je vais vous anéantir, vous m'entendez ! Vous n'êtes qu'une pauvre garce !"

La voiture s'éloigna dans un rugissement de moteur.

*Séverine, regarde dans quel pétrin tu nous mets..."

Je m'étais levé de bonne heure et tout en marchant, j'aperçu Laura et lui fit un signe de la main. En m'approchant et en voyant son regard inquiet, je compris qu'il se passait quelque chose.

- Qu'est-ce qui se passe Laura ?

Je regardai Linoa droit dans les yeux, avant de m'exclamer :

"Il se passe que Séverine, la fille que tu as vu hier soir, s'est enfui avec Flash, et que sa proprio veut proter plainte pour vol de cheval et mauvais traitement ! Je te dis pas, le prix de l'amende, des dommages et intêrets, et de la perte des chevaux que nous soignons ! Parce que leurs propriétaires vont les retirer, c'est sûr ! Je ne sais pas ce qui me retiens de partir à la recherche de Séverine et de lui...de lui...de lui foutre une raclée !"

je savais que la calmer ne serivrait à rien. Malgré le fait que je savais que laura allait s'acharner sur moi ensuite, je dit :

- Ouais je te comprends mais... enfin... peut-être que Severine a quelques problèmes, tu ne crois pas ? alors avant de lui foutre une raclée, peux-être pourrais-tu comprendre ce qui se passe, non ?

Je toisai Linoa avec des yeux aussi froid que de la glace :

"Ecoute, ça fait des mois que je sais que Séverine à un cancer ! Des mois ! Alors que vous, vous n'êtes même pas au courant ! Ca fait des semaines et des semaines que je la soutiens, que j'essaye de paraître naturelle, de lui rendre visite, de l'emmenr au ciné, et de lui faire rencontrer des gens ! Je l'ai convaincu de revenir ici, à Heartland ! Alors je crois que maintenant, j'ai peut-être le droit de peter les plombs !"

Je répondis d'une toute petite voix :

- Heu... vue dans ces conditions, je pense que tu as raison...

Je plantai ma fourhce dans le foin dans un gste rageur, et rentrai dans la réserve nettoyer une pile de seaux, Linoa sur mes talons.

"Evidemment, si les Féloca portent plainte, ce sera moi qui sera responsable ! Pour un délit que je n'ai même pas commis ! Et même, je crois que dans ces conditions, on peut parler de crime ! Mais, bien sûr, si je reproche ça à Séverine, j'aurais tort, parce qu'elle a un cancer, et tout le monde doit ce motnrer super sympa avec elle ! Je n'ai pas raison ?!"

Après avoir écouté Laura parler, je dit :

- Heu... je suis sencé te répondre quoi ? Tu es furieuse contre Séverine ou compréhensive ?

Rageusement, je nettoyai les seau gris, qui bientôt, devinrent aussi rutilant que s'ils avaient été neufs. Puis j'entrepris de balayer la réserve, de ranger les sacs de nourriture, et de préparer du mash. A ce moment là, seulement, je répondis à Linoa :

"Est-ce que tu pourrais aire travailler Espérance, aujourd'hui ? Il faut qu'elle s'habitue à d'autres personnes que moi......"

Je fus étonné :

- Toute seule... mais je ne pense pas être la bone personne... enfin... c'est quoi son problème ?

Je regardai longuement Linoa :

"Suite à un incendie, ell a peur des bâtiments clos ; vans, écuries au plafond bas....."

- Et elle est guérit ?

"A ton avis ?"

- Ben comment veux tu que je sache ? Je ne l'ai jamais vue !

J'ajoutai un peu d'avoine concassé dans mon mash de son, et mélangeai le tout avec une grande cuillère en bois. Puis, j'ajoutais un peu d'eau chaude, et répartissait le tout dans trois seau différents, chacun remplis à moitié.Puis, dans un autre seau, je mis un peu de miel au fond. Ensuite, j'ajoutai des graines de lin cuites, et de l'eau. Puis, re posant enfin ma cuillère, je me retournai vers Linoa :

"Prépares plutôt un mash de blé pour Kublai Khan ! Je m débrouillerai pour le reste..."

Je souris, gêné :

- je voudrais bien là mais... j'ai d'autres projets qui urge...

Je finissai ma deuxième préparation, avant de demander :

"Quoi ?"

Pour essayer de dévier la cnversation, je m'exclama :

- Quoi quoi ?

J'attrapais Linoa par le bras, et fermai la porte de la réserve.

"Ne te moque pas de moi ! Tu veux faire quoi ? C'est quoi ces projets urgent ?"

Je me dégagea et fit un bond en arrière :

- Désolé, mais je ne peux pas te répondre.

D'un bond, je fus à la porte de la réserve, et me plaquai dessus. Linoa était coincée.

"J'ai pas été claire ? Je ne te laisse pas sortir tant que tu ne me dis pas ce que tu veux faire ! J'attends !"

J'essaya de la repousser :

- ça va, pas besoin de te mettre dans ces états ! Je vais seller mon cheval et faire une balade dans la ^foret !

Je repoussai Linoa, presque violemment, mais sans lui faire mal quand même.

"Tu mens !"

Je riposta :

- Comment tu peux dire ça ?

Je me plaquai un peu plus contre la porte, et ironisai :

"Mon sixième sens !"