Heartland
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Heartland

Là où l'amour des chevaux guérit toutes les blessures...
 
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Anna Sanders

Anna Sanders


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MessageSujet: - Anna Sanders, Présentation - // Admin   - Anna Sanders, Présentation - // Admin Icon_minitimeVen 13 Fév - 1:06

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1) Carte d'identité

Nom : Sanders
Prénom(s) : Anna Sonia Emily
Surnom : An'
Age : 24 ans
Voie choisie : Légitime propriétaire du ranch & Cadre d'écurie & Formatrice à Heartland

2)Description morale


Caractère [6 lignes minimums] :

Une façon angélique de voir le bon côté des gens

Anna, jeune femme issue d'un milieu bourgeois et riche, n'est pas comme on serait tenté de la croire, arrogante et trop sure d'elle. no, bien au contraire, en elle se retrouve toute la simplicité et le naturel qu'avait sa mère, modèle de vertus selon elle. Anna fait partie de cette catégorie d'enfants que l'on appelle "ceux du milieu", ceux qui ne sont ni capricieux, ni fonceurs, ni passionés et encore moins aventureux. Anna aime la sécurité, l'organisation et le confort simple. Dans certaines situations, elle pourrait faire preuve d'une certaine prudence que certains, peu scrupuleux, pourraient appeler de la lâcheté. Elle considère plutôt ça comme une façon d'éviter des soucis inutiles, jugeant sans doute que sa vie en était suffisamment remplie. En effet, depuis toute petite, elle fut mise au milieu des disputes et des problèmes; elle fut tenu, à de nombreuses reprises, de prendre parti entre une de ses deux sœurs. Ce faisant, elle se mit à nourrir une aversion catégorique envers tout ce qui retourne des conflits et des échanges un peu houleux. Elle fuit les cris et la colère.
Néanmoins, la mort prématurée de sa mère avant même la fin de sa croissance morale entraina en elle, et ce pour la fin de ses jours, un manque de confiance cruel en sa propre personne. Ses deux sœurs et son père, enfermés dans leur chagrin, ne purent jamais lui rappeler à quel point elle pouvait être exceptionnelle parfois. Elle se retrouva seule face à l'immense vide laissée par sa mère, seule face à ses démons et seule face à ses peurs les plus enfouies. Malgré elle, elle apprit à souffrir en silence et à consoler les autres avant même de se consoler elle même. Certains appelleraient ça un courageux sens du sacrifice, mais au plus profond d'elle-même, Anna espère toujours que l'attention qu'elle donne aux autres lui sera tôt ou tard rendue.
Elle aime apprendre aux autres, elle aime voir la flamme de la compréhension briller dans leurs yeux après leur avoir expliquer un long problème de mathématique. Elle aime les voir prendre de l'aisance et de l'expérience et elle aime par dessus tout se dire que c'est un peu grâce à elle, qu'elle est tout de même capable de marquer un tant soit peu l'existence de quelqu'un.
Elle a plutôt tendance à s'impliquer progressivement mais profondément dans un projet, jusqu'à s'y oublier totalement, jusqu'à y consacrer jours et nuits ...
Elle est préfère s'occuper des problèmes matériels de son existence plutôt que de s'attaquer à ses problèmes sentimentaux par exemple. Elle a vaguement conscience de l'effet qu'elle produit sur les hommes qui l'entourent et se dit qu'un beau jour, l'amour frappera à sa porte, et s'il ne venait jamais, tant pis.

Qualité (s): Loyale. Anna est un être loyal. Sans doute est-ce dû au fait de tout partager avec ses sœurs, notamment la douleur générée par la perte de leur mère. Quoi qu'il en soit, Anna ne supporterait pas de trahir quelqu'un qui compte pour elle, elle en mourrait de honte, au sens littéral du terme.
Douce et gentille, Anna a appris pendant son enfance qu'elle n'était pas faite pour obtenir quelque chose par la force. Elle n'est pas no plus de celle qui, au premier coup d'œil, force le respect. Elle sait parfaitement que pour que quelqu'un soit gentil et tolérant avec elle, il faut qu'elle le soit en retour. Néanmoins, ce n'est pas tellement dur pour elle, dans la mesure où la douceur est dans sa nature.
Intelligente et vive, elle a parfois l'impression de pressentir les choses tant elle les devine si bien. Néanmoins, elle ne s'autorise pas ce genre de pensées très souvent, jugeant que se considérer capable de telles choses est d'une prétention sans précédents. Cependant, une fois en colère, elle peine à garder sa lucidité et son sang-froid pourtant quasi-permanent.
Anna n'est pas de celles qui aiment batifoler avec les garçons, no, elle juge tant d'autres choses plus importantes à faire. Elle aime cependant se sentir belle et désirée et c'est pour ça que sentir le regard empli de désir d'un de ses camarades ne la dérange pas le moins du monde. Lorsqu'elle est d'humeur, elle se prend même au jeu de la séduction, tant que ça ne va pas trop loin et qu'elle ne dépasse pas les limites de l'inconvenance.

Défaut (s): Son manque d'assurance et sa maladresse pourraient constituer ses deux principaux défauts ... parmis tant d'autres !
En effet, elle ne sait pas se mettre en avant, ni affirmer quoi que ce soit sur sa personne. Elle ne prend jamais de risques, ayant trop peur de ne pas réussir à assumer les conséquences.
Elle est aussi très maladroite, en effet, elle du mal à gérer ses longues jambes et ses grands bras. Ses grands pieds se plaisent à écraser ceux de ses partenaires, tant et si bien qu'elle a prit l'habitude de regarder au sol constamment et de garder les mains prêtes à amortir la moindre chute.
Elle a aussi tendance à trop se sacrifier pour les autres, oubliant de prendre soin d'elle. Combien de fois avait-elle laissé un garçon à une de ses amis, ou alors -moins glorieux- laissé la dernière part de sa tarte préférée à une de ses soeurs (et ceci, même le jour de son 13ème anniversaire) ?

Goûts : Anna aime la bonne musique. Celle qui enivre, emporte. Elle aime écouter sa sœur jouer au piano, elle aime tout autant écouter les plaintes mélodieuses du violon. Elle aime pratiquement tous les tubes pop, rock et soul actuels. Ce qu'elle aime par dessus tout c'est de monter à cheval en musique, travailler en musique, prendre son bain en musique, nager en musique, bref : vivre en musique. Selon elle, ces douces mélodies devraient accompagner chaque seconde de nos existences.
Anna ne regarde pas tellement la télévision, elle n'a pas le temps. Elle aime les séries américaines telles que Desperates Housewives, Dr House, Grey's Anatomy, Les experts, etc ... Parfois, quand l'envie l'en prend, elle se fait une soirée télé, avec sa glace et son home cinéma.
Anna est une sportive. Elle adore par dessus l'équitation et la natation. Deux sports complémentaires selon elle. L'un résulte d'un travail combiné, d'une relation alors que l'autre résulte d'un travail personnel, parfois acharné.
Lorsqu'elle était ado, il lui arrivait de prendre des paysages en photo, mais elle arrêta vite, ne se jugeant pas assez talentueuse pour continuer. De cette passion éteinte résulte aujourd'hui pour Anna une passion pour les posters et les beaux clichés.


Dernière édition par Anna Sanders le Mer 18 Fév - 22:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: - Anna Sanders, Présentation - // Admin   - Anna Sanders, Présentation - // Admin Icon_minitimeVen 13 Fév - 1:37

3) Description physique :

Personnage [La silhouette, le visage] :

Une beauté masquée par une couche indélébile de complexes ...

Plus petite que ses deux sœurs, Anna n'en reste pas moins belle. Elle le met moins en avant, certes, mais malgré ses cernes omni-présentes et la pâleur de son teint, elle arbore des traits harmonieux et fins, une silhouette parfaitement taillé et de magnifiques cheveux blonds.
Son visage, forme ovale dotée d'un menton fin et de pommettes rougies, possède un teint frais, naturellement halé. Néanmoins, sa fatigue récente dûe à son installation à Heartland rende la jeune femme plus pâle que d'ordinaire. Peu importe, cette blancheur fait ressortir le bleu azur -pas exactement le même que celui de ses deux sœurs- des ses deux yeux.
Son nez, fin et un peu aquilin, se fond parfaitement entre ses deux yeux, on ne le remarque pas trop. Se bouche possède des lèvres fines et rouges qui ne manquent jamais de s'étirer en un sourire radieux lorsqu'on la complimente.
Comme toutes sportives qui se respectent, Anna possède de larges épaules pour une fille ainsi que des bras fins mais étonnement musclés. Ce qui l'aide grandement lorsqu'il s'agit de curer 20 boxs en une journée.
Sa poitrine est moyennement gonflée, pas assez à son goût, cependant ça ne choque pas.
Ses jambes, longues et fines sont capables de supporter plusieurs kilomètres en courant, même si ce n'est pas son activité favorite.
Ses pieds sont excessivement grands, et renforce sa maladresse.

Vêtements : A Heartland, vous trouverez Anna le plus souvent en débardeur, jean et casquette. Ses cheveux rassemblés en une queue de cheval passée dans la lanière de sa casquette. Elle porte presque toujours ses boots préférés, en cuir.
En dehors d'Heartland, Anna ne cherche pas les complications : elle s'habille simple et léger. Etant très réchauffée, elle adore se balader en débardeur. Ses jeans Levis ne la quitte que très rarement.
En soirée, Anna peut oser porter une robe, parfois courte, mais pour cela, il faudrait qu'elle trouve le temps de sortir en soirée.

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MessageSujet: Re: - Anna Sanders, Présentation - // Admin   - Anna Sanders, Présentation - // Admin Icon_minitimeVen 13 Fév - 16:42

4) Passé & Vie privée

Histoire : [une dizaine de lignes minimum] Douze août 1984. Une chambre d’hôpital, des cris. Une fenêtre ouverte qui laisse entrer la chaleur expirante du crépuscule, des rayons qui balaient une dernière fois le mur avant de se retirer derrière les flots du Pacifique. Des gens qui courent dans la rue, leur gobelet de café brûlant à la main. Des vies qui s’arrêtent. D’autres qui débutent. Comme celles de trois jeunes filles, nés en cette chaude fin d’après-midi , ce douze août 1984. Pour Caroline et Derreck Sanders, la surprise fut totale, mais la joie intacte. Certes, s’ils avaient considérés l’éventualité d’avoir des jumelles, jamais ils n’auraient pu imaginer qu’ils se retrouveraient parents de trois fillettes, et ceux, sans même que quelqu’un ne les ai prévenus. Pourtant, c’est ce qui arriva, et malgré tout, Caroline Sanders ne se réjouit jamais autant qu’en ce moment précis. Dès leur naissance, ces trois jeunes filles firent la fierté de leurs parents.
De leur mère, surtout. Elle se nommait Caroline, Caroline McLure du nom de son paternel, et ses filles tenaient d’elle leur chevelure dorée, leur iris bleutée. Fine, élégante, elle travaillait dans un cabinet d’avocat, mais abandonna la profession à la naissance de ses trois premiers enfants. Sa manière d’être, la grâce de sa démarche, la mesure de ses gestes trahissaient son éducation religieuse et noble à la fois, dans une famille où l’on apprend le maintien et le raffinement, et toute sa vie durant, elle fut admirée pour ces qualités. Qu’il était dommage de la voir porter un austère tailleur noir quand sa pétulante jeunesse se trouvait embelli par une jolie petite robe blanche, une robe de soie noire, tenues qui laissaient apparaître ses mollets au galbe sans pareille, aux courbes élégantes. Mais au-delà de sa beauté, c’était une étudiante puis une femme de droit rigoureuse et accomplie, le modèle même de la wonderwoman des années soixante dix. A la fois élégante et intelligente, telle semblait être la devise qui la caractérisait le mieux. Elle était invitée à la plupart des comités, des réceptions, elle fréquentait la crème de la crème du quartier le plus huppé de San Francisco, et faisait pourtant preuve d’une simplicité déroutante. On l’admirait et on la désirait en même temps, et quel homme ne resta pas insensible au modeste battement de cils, à l’air tragique peint sur ce beau visage puis à ce sourire éclatant, éblouissant ? La surprise fut totale lorsqu’on apprit que la splendide Caroline épousait le fils d’un de ses clients, un délinquant qu’elle avait vainement défendu au tribunal. Il se nommait Derreck, et même s’il n’avait jamais rien commis d’illégal, la réputation de son père avait suffit à créer la sienne. Toutefois, derrière le caractère un peu flou de ses actes, c’était un homme charmant, plein d’assurance, courtois et agréable à voir. Il s’exprimait avec beaucoup d’aisance, son vocabulaire, sans être celui d’un éminent médecin, était recherché. Bien que n’ayant pas assez d’argent pour aller étudier dans une prestigieuse université, il travaillait dans une petite superette afin de s’offrir des cours du soir en matière de médecine. Pendant les quatre mois qui précédèrent le procès, pendant ces semaines pendant lesquelles Caroline prépara la défense du père de son futur époux, Bill Andrews, elle ignora l’existence du jeune homme. Elle fréquentait un magistrat comme les jeunes filles de bonnes familles fréquentent les gens de méritent, mais n’éprouvait aucune envie de concrétiser la relation. Elle éprouvait des sentiments, mais c’était là les sentiments d’une jeune femme de vingt-sept ans, plus ceux d’une adolescente que d’une future épouse. Se sentant plus célibataire qu’autre chose, Caroline en vint même à considérer que le coup de foudre existait peut-être, mais qu’elle n’aurait jamais l’occasion d’en vivre un. Elle se trompait.
Elle fit la connaissance de Derreck par une froide matinée de décembre. Il portait un jean, un tee-shirt, une paire de tennis, et semblait s’en être tenu au minimum pour assister au procès de son père. On était bien loin du smoking de l’actuel petit copain de Caroline. Toutefois, lorsqu’elle posa les yeux sur ce jeune homme à l’allure sportive, ce type qui semblait se moquer de l’idée que les autres se faisaient de lui, elle comprit que c’était lui. C’était lui le coup de foudre qu’elle avait tant espéré découvrir, c’était lui, tout simplement. De son côté, il n’en pensa pas moins, et la grâce de cette blonde créature, la pureté de ses yeux, le dévouement qu’elle mettait dans son plaidoyer eurent raison de son cœur.
Moins d’un an plus tard, elle devenait Madame Derreck Sanders. Jusque dans l’Est on fut choqué d’apprendre qu’une McLure abandonnait sa virginité pour un homme qu’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, un homme qui n’avait jamais rien fait de bien et qui n’avait même pas de quoi se payer un logement convenable. On murmura derrière des portes closes, et une rumeur circula d’Atlanta à New-York. Selon les médisants, Derreck s’était chargé de séduire la belle et naïve Caroline pour son argent. Il n’y avait, dans cette relation, qu’un amour à sens unique, illusion que Madame Derreck Sanders était bien décidée à détromper.
Pour preuve, elle donna naissance à ses trois filles uniques quatre mois après ses noces. Ce fut une joie générale pour les voisins et les proches du couple, et malgré tout, chez les McLure, on se réjouit assez pour offrir une tournée à la plupart des bars d’Atlanta. Les petites furent baptisées Taylor, du nom de sa grand-mère maternelle, Anna, son arrière grand-mère maternelle et Heaven, sa seconde arrière grand-mère maternelle, car il était courant à l’époque, dans les familles catholiques et bourgeoises, de nommer ses enfants du nom de leurs aïeuls. Et, comme dit plus haut, ces trois bouts de choux, aussi beau que l’on pouvait l’imaginer, ravirent tout le monde. Sa mère surtout les adoraient, car elles lui ressemblaient trait pour trait, et si en grandissant, elles s’orientaient elles-aussi vers une brillante carrière, alors Caroline aurait prouvée à ses proches que son époux n’était ni un délinquant ni un criminel prêt à tout pour faire de ses filles des dévergondées. Pour Derreck, ces petits bouts de choux blonds étaient avant tout son sang et sa chair, et cela suffisait à son bonheur. Qu’importe que son père ne puisse profiter de ses petites-filles, l’idée même de fonder sa propre famille était excitante. Et à trente ans, les perspectives de créer son foyer sont bien nombreuses.
Avant la naissance des enfants, le couple vivait dans un luxueux trois pièces sur Park Avenue, à New-York. Relativement spacieux, il possédait deux énormes chambres donnant sur la rue et une décoration entièrement réalisée par le décorateur d’intérieur le plus en vue à l’époque, un certain John Edward. Toutefois, il devint rapidement évident qu’une seule chambre ne pourrait suffire à trois fillettes, aussi petites soient-elles, et les Sanders rendirent donc, après quelques hésitations, les clés de leur luxueux Penthouse. Ils achetèrent une splendide maisonnette dans Greenwich Village, construite sur trois étages, en bric rouge, avec, summum du luxe et du raffinement, un petit jardin, propice à la détente, aux rigolades, à la joie de vivre. Au deuxième étage, on aménagea une chambre pour Taylor, une seconde pour Heaven, et enfin, une dernière pour Anna ; toutes construites sur le même modèle, elles avaient été dessinés par ce même John Edward, qui n’avait lésiné, ni sur la couleur rose ni sur l’aspect cosy des pièces, comme pour rassurer les heureux parents quand au confort de leur progéniture. Quand à Caroline, elle avait, comme il se doit, délaissé le droit pour se consacrer à ses enfants, ne désirant, pour rien au monde, négliger leur éducation qui lui tenait particulièrement à cœur.
Avant la mort de sa mère donc, Anna était une petite fille comblée et radieuse. Elle débordait d'énergie et ne manquait pas de faire tourner ses parents et ses sœurs en bourrique. Notamment lors de leurs nombreuses disputes, disputes qui ne duraient généralement pas plus d'un quart d'heure. Leur maison, grande et confortable à souhaits, offrait aux trois sœurs de nombreuses possibilités pour faire des parties de cache-caches, pour se trouver des cachettes secrètes, ... Bref, pour combler les attentes de trois triplés pleine d'énergie.
Anna adorait ses deux sœurs, elle trouvait en chacune d'elle une façon complémentaire de jouer, de parler, de marcher. Elle aimait aller voir l'une ou l'autre selon ses besoins ou ses envies. Elle ne se souciait guère d'avoir des préférences : elle avait ses deux sœurs, elle en avait besoin, point à la ligne.
Elle avait tout juste commencer l'équitation, et déjà elle s'en faisait sa passion. Elle avait demandé une multitude de poster de chevaux dans sa chambre, elle avait une quantité énorme de livres traitant d'équitation. Elle achetait tous les films parlant de près ou de loin des chevaux.
Mais un drame affreux vint bouleverser sa vie paisible de petite fille choyée : la disparition tragique et douloureuse de sa mère. Laissant à sa fille le seul souvenir d'une mère aimante et attentionnée, Anna sombra dans un chagrin profond. Une sorte de dépression, atténuée par l'insouciance de l'enfance. N'ayant plus personne à qui confier sa peine elle se lança à corps perdus dans des activités qui lui servait d'échappatoire. Elle se plaisait à "s'abimer" dans les travaux d'écurie, le fait de se fatiguer lui donnant l'impression de se "purger". Elle développa aussi une grande passion pour la piscine, la présence de l'eau la détendant au maximum.
Voyant sa passion sans failles pour l'équitation -et étant sans doute soulagé de voir sa fille "tenir le coup"- Derreck lui proposa plusieurs fois de lui acheter un cheval, son cheval. Mais Anna ne sentait pas encore assez forte pour se lancer dans une nouvelle relation, elle avait 12 ans à l'époque.
Les années s'égrainèrent assez vite entre l'école -d'où elle ramenait d'excellentes notes- l'équitation et la natation. Son corps prenait forme, la vision que les garçons avait d'elle se modifiaient peu à peu.
A la maison, la vie avait plus ou moins repris son cours mais son père n'avait jamais retrouvé la flamme qui éclatait dans ses yeux : il était resté brisé, abîmé par le décès de son âme-sœur. Ses deux sœurs avaient pris du caractère : elles se disputaient de plus en plus, obligeant Anna à prendre parti. La jeune fille détestait voir ses deux sœurs se déchirer ainsi mais que pouvait-elle y faire ? Son père n'avait plus la force de s'interposer et elle no plus. C'est souvent lors de ces nombreuses disputes qu'elle se rendait compte de la douleur dévastatrice que le départ prématuré de leur mère avait causée.
Elle traversa ses années collège sans même s'en rendre compte, ne prêtant pas trop d'attention aux garçons qui l'entouraient. Elle avait quelques amis, desquels elle dû se séparer pour poursuivre son cursus scolaire. Cette séparation lui arracha quelques larmes, mais pour elle, elle était seule depuis le départ de sa mère alors ce n'était pas quelques personnes de plus ou de moins ...
A 15 ans, elle arriva au lycée avec ses livres et ses bonnes notes. Elle fut très vite remarquée -à son grand regret- par ses professeurs : la jugeant comme une très bonne élève capable d'aller loin. Néanmoins, la pression qu'ils lui imposaient la rendait mal à l'aise. Plus tard, lorsqu'elle y repense, elle se dit que c'est peut-être cette attitude qui l'a dégoutté de l'idée de faire de grandes études. De plus, lorsque ses professeurs lui demandaient "Que veux-tu faire plus tard ?", son silence déclenchait chez eux un froncement de sourcils et un grognement inquiet. Comportement qui nourrit pendant bien longtemps sa peur de l'avenir. Elle réussit à se dire que, malgré ses bonnes notes, que tant qu'elle ne saurait pas quoi faire, elle n'aurait aucun avenir.
Mais l'espoir entra enfin dans sa vie sous le nom d'Anthony. Anthony Chierman. Anthony était un élève de sa classe. Un élève mystérieux, qui l'avait toujours plus ou moins intrigué. Ils s'échangèrent leurs premiers mots lorsqu'un jour, il vint lui demander de l'aide pour faire ses maths. Elle accepta, trop heureuse de pouvoir égayer ses journées en essayant de comprendre ce garçon. Mais rapidement, leur relation s'éleva plus haut qu'un simple rapport de camaraderie. no, ils s'étaient attachés l'un à l'autre, éprouvant respectivement le besoin de se parler au moins une fois par jour. Lorsqu'il n'était pas là, Anna le cherchait. Lorsqu'il était dans la même pièce qu'elle, elle le regardait. Elle avait enfin quelque chose à penser. Elle cessait d'errer tout simplement sur Terre. Quelque chose l'intéressait, ou plutôt quelqu'un. Ils se cherchèrent ainsi pendant quelques moins puis, enfin, il osa faire le premier pas. Il l'embrassa alors qu'elle était en train de lui expliquer le chapître de Physique le plus difficile de l'année. A vrai dire, Anthony avait rapidement cessé d'écouter ses explications, préférant la regarder parler, la frôler "accidentellement" ou encore la remercier chaleureusement avec deux bises sur la joue. Ce fut le début de leur idylle. Elle avait 16 ans, lui aussi. Leur histoire dura 1 an, sans jamais avoir à affronter plus que certains orages passagers et peu dévastateurs. Oui, elle était heureuse avec lui. Elle l'avait même présenté à son père, qui l'avait trouvé charmant. Mais alors qu'ils allaient fêter leur 1 an et demi ensemble, une violente dispute fit exploser le monde si rose et si parfait d'Anna : Anthony disait ne plus l'aimer, Anthony disait ne plus vouloir continuer. Elle ne le savait pas encore, mais ses parents allaient déménager à l'autre bout du pays, séparant les deux amoureux. Anthony s'était dit que se serait plus supportable pour elle si elle le détestait plutôt que si elle l'aimait. Il devint alors de plus en plus irritable, espérant ainsi lasser Anna de ses sauts d'humeur. Puis, il la plaqua. Durant l'été, il déménagea.
Anna comprit alors. Elle comprit pourquoi il avait tant changé. Elle comprit pourquoi il l'avait plaqué. Elle lui écrivit une carte, le suppliant de se remettre avec elle, de revenir dans la région, de l'aimer à nouveau ... Jamais elle n'eut de réponse. Elle se sentait retomber dans sa léthargie passée, elle se laissait aller. Mais elle ne voulait pas dire à nouveau au revoir aux gens qu'elle aimait, elle voulait continuer de voir les couleurs du monde qui l'entourait. Elle s'impliqua à fond dans les chevaux, un peu pour compenser l'immense vide qu'il avait laissé, surtout pour s'occuper. Elle enchaîna petites histoires de quelques semaines, sans jamais retrouver la passion et la fougue qu'elle avait ressenti pour Anthony, jamais. Elle était à l'aube de ses 18 ans, et la plaie commençait à cicatriser. Elle était plus forte maintenant. Elle avait des projets, des envies et ce, malgré l'impression qu'elle était seule, perdue.



Dernière édition par Anna Sanders le Mer 18 Fév - 21:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: - Anna Sanders, Présentation - // Admin   - Anna Sanders, Présentation - // Admin Icon_minitimeVen 13 Fév - 16:50

A 18 ans, enfin, elle sut quoi faire. Travailler dans une écurie. Les chevaux, c'était ce qui lui permettait de tenir le coup. Bien plus qu'un loisir, les chevaux étaient sa vie et sa passion. Son adrénaline et son échappatoire aux difficultés de la vie. Elle pensa que faire accepter cette idée à son père ne se ferait qu'à grands renforts de disputes et de longues bouderies, mais elle se trompait. Son père aigri par le temps et la par la peine ne s'opposa même pas à son projet. A sa grande surprise, son consentement apporta une pointe de douleur à Anna. L'impression que son père était là sans être là, qu'il était mort en même temps que sa femme finalement.
Elle se fit engager comme une simple palefrenière dans une écurie de compétition. Rapidement, grâce à son intelligence et son niveau en équitation, elle pût gravir les échelons et au bout d'un an de travail acharné elle arriva cadre d'écurie. En gros, elle régentait la vie de son bloc d'écurie, ayant des gens sous sa responsabilité et l'entrainement des chevaux à gérer. Elle se plaisait dans son travail qui lui prenait tout son temps et lui laissait que peu de vie sociale. Elle coupa plus ou moins les ponts avec ses deux sœurs, leurs contacts ne se résumant plus qu'à quelques repas de temps en temps.
Mais quand une de ses deux sœurs l'appela pour lui soumettre le projet de racheter Heartland, Anna n'hésita pas une seconde. Elle plaqua son boulot et s'embarqua avec ses sœurs pour reprendre Heartland et en faire une affaire fleurissante.
Maintenant elles se trouvent toutes les trois réunies. Anna ne sait pas trop quoi en penser : elle ne sait pas si elle sera à la hauteur ni si la cohabitation entre les trois sœurs est encore possible. Mais l'eau à coulée sous les ponts. Toutes les trois ont grandis, et mûris. Cette nouvelle expérience s'annonce donc, à son sens, sous de bonnes augures.


Parents :

Caroline Sarah Sanders, née McLure :

Caroline Sarah MacLure est née à l’hôpital d’Atlanta, le deux août 1961. Sa famille, celle que Taylor ne connut jamais, était issue de la petite bourgeoisie, et avait pour habitude de fréquenter la crème de la crème, ce qui explique sans doute pourquoi, une fois adulte, Caroline fut invitée à tous les dîners mondains et semi-mondains.
Elle avait deux sœurs. La première, Suzan, de deux ans son aînée, et la seconde, Scarlett, sa cadette d’une année. Toutefois, elle ne connut guère Suzie ; celle-ci mourut à quatre ans d’une pneumonie. Cette disparition laissa un grand vide dans la famille, mais la personne qui en souffrit le plus fut Irène, la pauvre mère endeuillée. Son premier enfant était parti dans la tombe avant même de savoir écrire, et c’était là un châtiment immérité. Oh, comme elle l’aimait cette petite rouquine aux yeux verts ! En son absence, elle s’efforça de reporter son amour et son attention sur les deux cadettes, Caroline et Scarlett, mais le cœur n’y était pas. Les petites ne se rendaient pas bien compte de la situation de leur mère, âgée respectivement de deux et un an, mais Charles McLure, lui, fit les frais de la dépression de sa femme. Elle se laissait mourir, ne mangeait plus, ne souriait plus. Elle avait voulu entamer un procès au médecin qui n’avait pas soigné sa fille, et son époux eut grand mal à l’en dissuader. Cela put sembler être une simple idée d’une mère désespérée, mais en vérité, c’était le début d’une lente agonie, qui se traduisit par une sourde folie. Ne réussissant pas à oublier sa défunte enfant, la jeune femme s’abîma dans un trou noir. Elle dormait avec la peluche préférée de la fillette, parlait rarement, et lorsqu’elle le faisait, c’était pour un babillage incompréhensible. Malgré elle, elle avait oublié jusqu’à l’existence de ses autres filles. Lorsqu’elle s’enfonça une lame d’acier en plein cœur, ce fut, de l’avis général, la meilleure décision possible. Ce n’était pas un bon exemple pour les petites, et elle semblait vouloir entraîner son mari dans son gouffre, et Dieu sait que Charles était un être respectable et dévoué.
Caroline, qui n’avait alors que cinq ans, ne souffrit pas énormément du suicide de sa mère. Elle aimait beaucoup son père et sa petite sœur, et à cinq ans, on ne s’occupe guère des problèmes existentiels. Jouer, rire….C’est ce qui importe surtout. La petite fille était mignonne comme tout, avec des boucles blondes qui encadraient de charmants yeux bleus. Elle ne ressemblait en rien à sa mère, avec ses cheveux noirs et ses yeux verts, et c’était sans doute mieux. Etouffer son souvenir semblait être la priorité de chaque proche de la famille.

En grandissant, la jeune fille s’avéra être d’une grande beauté. Elle avait une finesse de taille étonnante, des mollets au galbe parfait. Les courbes avantageuses de son corps élancé devaient lui assurer un succès dans tous les domaines. Elle s’intéressa très tôt au droit, et émit l’idée de devenir avocate. Evidemment, ce projet mit en joie le père, les grands-parents, les oncles et les tantes, tous ravit de voir qu’elle semblait se prédestiner à un brillant avenir. Jusqu’alors, les MacLure avait toujours finit juriste, avocat, médecin, ou, pour l’un d’entre eux, rédacteur en chef d’un grand magazine. C’était donc un peu une tradition que de faire carrière dans un métier éclatant et par chance, Caroline ne fit pas abstraction à la règle. De plus, son éducation semi-noble, semi-religieuse lui avait offert une humilité et une affabilité étonnante pour une adolescente de cet âge. Elle était aimable, discrète, serviable. Il y avait quelque chose, dans le port altier de son cou, dans la mesure de ses gestes, dans la grâce de sa démarche qui la faisait paraître merveilleuse.
Elle s’en alla étudier dans le Nord, à Harvard, prestigieuse université située à Boston, avant de partir s’installer dans l’Est. Elle posa ses valises à San Francisco, ville qu’elle avait eu l’occasion de découvrir dans son enfance et qui l’avait littéralement passionnée. Elle se fit rapidement des connaissances, jolie et douée comme elle l’était. Des partis tous plus intéressants les uns que les autres se firent connaître, mais c’est finalement sur Derreck Sanders qu’elle jeta son dévolu.

Derreck Sanders :

Lui, c’était le fils d’un délinquant, le fruit d’une aventure sans lendemain. Un peu comme Caroline, il ne connut jamais sa mère, mais pour des raisons bien différentes. La seule figure parentale présente à ses côtés fut son père, Bill SANDERS, un petit voyou qui n’avait cependant jamais commis de délits graves.
Fils unique, il grandit dans un appartement d’un ghetto, à San Francisco. Il n’y avait pas d’isolation, l’humidité s’infiltrait derrière les murs, et chaque jour, la baraque menaçait de s’effondrer. Son père était souvent absent, parfois pendant plusieurs jours, et cette enfance où il fut livré à lui-même endurcit Derreck.
Toutefois, il est important de préciser qu’hormis ses origines un peu floues et son logement délabré, c’était un gamin comme les autres. Il fréquentait une école publique des plus modestes, mais c’était un travailleur. Il avait très rapidement compris que pour réussir, il fallait travailler, et il était hors de question pour lui de terminer ses jours dans un vieux taudis comme celui qui l’abritait. Il rêvait d’une grande carrière, d’une reconnaissance générale. Lui, le gosse du ghetto, éminent chirurgien ! C’était un peu utopique, de dire ça, mais c’est ce qui fit sa réussite.
Lorsqu’il eut quatorze ans, il fut convaincu de vouloir étudier la médecine. Il n’en parla pas à son père, cet homme parfois présent, d’autres fois pas, qui lui rapportait de temps à autre une babiole, un livre. Leur bonne entente n’avait jamais été approfondie, et Bill était loin d’être la figure paternelle idéale, mais c’était la seule que Derreck ait jamais connu, alors il s’abstint toute sa vie d’émettre le moindre jugement vis-à-vis de son père.
Lorsqu’il eut quatorze ans donc et qu’il voulut devenir chirurgien, Bill décida qu’il était temps de partir s’installer ailleurs. Pourquoi ? Même si son fils s’en douta plus ou moins, il ne connut jamais la raison exact. Toujours est-il que, rassemblant leur argent et leurs affaires, ils partirent s’installer à New-York. Pour Derreck, ce déménagement semblait être un cadeau de la Providence, un Miracle comme il n’osait en espéré. Un nouveau logement, pas des plus luxueux mais décent, et à deux rues seulement d’une grande université. Son père ne changea cependant rien dans son comportement, et poursuivit son manège incessant. Des fois présent, d’autres fois no. Cela avait des avantages comme des inconvénients, mais à la longue, le jeune homme s’y habitua et ne fit plus attention à ces absences répétitives. Il poursuivit ses études, arrachant son diplôme de fin d’années avec une note respectable, et entama les petits boulots dans les boutiques du quartier. Il travaillait la journée et allait étudier le soir. Les cours du soir étaient moins chers, et surtout, il pouvait faire rentrer un peu d’argent pour se les offrir.
Bill, bien que peu enclin à voir son fils devenir un « pédant plein de frics », ne dit cependant rien, et continua sa propre vie, de son propre côté. Bien que partageant le même appartement, les deux hommes n’avaient plus qu’un lien de parenté et un lieu en commun.
Le treize mai 1991, il n’y eut plus que le sang qui les reliait encore. Le quinquagénaire venait d’être condamné pour vingt ans de prison ferme, pour braquage à main armée. Son avocat, bien que brillant, n’avait pas su venir à bout du jury impassible. Ou plutôt, son avocate. Caroline Sarah MacLure, brillante femme de droit. Avec Derreck, le coup de foudre fut immédiat. Et même si leur relation fut, aux yeux de tous, une grave erreur, elle ne regretta jamais d’être devenue Madame Derreck SANDERS. Il faut dire qu’avec ses yeux bleus, son assurance, sa maîtrise de lui, il était plus que séduisant, ce beau jeune homme, ce futur médecin.
C’est donc un mois plus tard que l’on célébrait leur noces, la chapelle la plus huppée de New-York – et c’est un euphémisme de le dire, la « crème de la crème » était présente.

Frères/Sœurs :

Hormis ses deux sœurs issues de triplées, Anna n'a d'autres frères ou sœurs. A la réflexion, "hormis" n'est pas tellement le mot. Ses deux sœurs furent pendant très longtemps sa raison de vivre. Elles partagèrent tout jusqu'à la peine résultant de la mort de leur mère. Leur complicité était telle qu'un simple regard leur suffisait à se comprendre, elles arrivaient à lire dans les pensées de chacune d'entre elles. Néanmoins, ayant un caractère moins prononcé, il arriva parfois à Anna de tenir la chandelle entre ses deux sœurs. Le désavantage d'être à trois pensait-elle. Cependant, cela n'affecta en rien l'affection qu'elle leur portait. Oui, elle adorait ses deux sœurs, et ses deux sœurs l'adorait, c'était tout ce qui importait. Mais avec le temps, leurs relations se dégradèrent un peu et Anna éprouva très tôt le besoin de s'éloigner de cette tension familiale. Elle se réfugia dans le sport et oublia un tant soit peu ses sœurs quelques temps. Elle savait très bien qu'elle pouvait encore compter sur elles mais elle n'éprouvait pas le besoin de les garder en tant qu'amies. Ce fut dans cette ambiance qu'Anna quitta la maison et c'est dans cette ambiance qu'elles se réunissent. Reste à savoir si leur complicité passée reviendra un jour...

Je tiens à préciser que le début de mon histoire et la description des parents a été écrit par Tay'.


Dernière édition par Anna Sanders le Mer 18 Fév - 22:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: - Anna Sanders, Présentation - // Admin   - Anna Sanders, Présentation - // Admin Icon_minitimeVen 13 Fév - 16:54

5) Cheval : //

6) Toi :

Prénoms : Julie =D

Age : J'entame tranquillement ma 16 ème année =D

Que penses-tu de ce forum en général :
La logique voudrait que je n'exprime pas mon opinion car j'en suis une des administratrices mais, allez, soyons fou : IL EST CARREMENT TROP BIEN XD

Comment l'as-tu découvert : Ca remonte à trop loin, grâce à mon ami google =D
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