Heartland
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Là où l'amour des chevaux guérit toutes les blessures...
 
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Taylor Sanders
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Taylor Sanders


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1/ Carte d’identité

Nom : Sanders
Prénom : Taylor, Estelle, Margaret- Rose
Surnom(s) : Tay’
Age : 24 ans
Date et lieu de naissance : 12 août 1984, San Francisco, CA, Etats-Unis d'Amérique

Voie choisie : Légitime propriétaire de Heartland & future neurochirurgien.

2/ Description morale :

Caractère : [6 lignes minimum]

Personnalité contradictoire. Mais dangereusement séduisante.
Penser n'est pas agir.

Est-il possible de définir le caractère de Taylor ? Oui et no. En général, il est déjà très dur de caractériser la personnalité de quelqu'un, mais celle de Taylor plus encore.
Pour commencer, la jeune femme est plutôt du genre cool et sympathique. Etant issue du milieu bourgeois, elle n’a pas l’habitude de se prendre la tête pour quelques petits problèmes qu’elle considère sans importance. De son éducation elle tient sa prestance, sa force de caractère, son impassibilité et son endurance toute particulière. Toutefois, et malgré tout ce qu’on pourra dire, la jeune américaine est d’une grande sensibilité – même si la plupart du temps, elle le cache. Guère timide, elle est spontanée, extrovertie – populaire. Assez généreuse, n’allons tout de même pas croire que Taylor a l’habitude de s’intéresser « au bas-monde », à ces personnes soucieuses d’économiser chaque cents tant ils en ont besoin. Si quelqu’un lui demande l’argent ou de l’aide – et si ce quelqu’un ne fait pas partie de ce qu’on pourrait appeler son cercle d’ami, elle dira tout bonnement et simplement « no », peut-être de manière ironique et blessante, il est vrai. Ce trait de caractère-là, c’est un peu celui que l’on retrouve chez toutes les personnes un tant soit peu riche, et malheureusement, la jeune femme ne fait pas exception à la règle. Son côté peste, elle l’assume très bien. D’un naturel optimiste, Taylor a l’habitude d’afficher un sourire permanent et de faire preuve d’une bonne humeur agréable. Oh, elle a bien sûr ses coups de blues…Enfant, elle a énormément souffert de la disparition tragique de sa mère, décédée alors qu’elle et ses sœurs n’avaient qu’une dizaine d’années, des suites d’un cancer. Sept ans plus tard, c’est Andrew Ashford, le boyfriend de Taylor qui s’en allait de ce monde, alors même qu’il rentrait chez lui, bêtement renversé par un chauffeur ivre. C’est peut-être cela, qui, le deuil passé, à contribuer à faire de la jeune femme une personne persévérante, dont la vraie personnalité se retrouve en permanence masquée derrière un voile d’amabilité et de froideur, de chic, d’égoïsme et de générosité. A la vérité, Taylor est pourtant fragile – mais qui pourrait s’en douter ? Depuis qu’elle est enfant, elle a pour coutume de réussir en tout. Adolescente déjà, elle faisait partie de l’orchestre scolaire, elle était première de sa classe et recevait les félicitations de ses professeurs. Une fois adulte, elle fut admise à la prestigieuse université d’Harvard, obtint son diplôme de médecine avec les félicitations du jury, publia sa thèse avec la mention « très bien ». Pour chaque personne qu’elle rencontre, la jeune américaine est donc un modèle d’élégance, d’intelligence, de vivacité – par exemple, ce sens de la répartie hors du commun qui ne la quitte jamais, ce cynisme presque foudroyant mais si perspicace et puis aussi cette manière de savoir se montrer naturelle et adorable. Car oui, parfois, rarement mais tout de même, la jeune américaine sait révéler sa vraie nature ; une personne sensible, délicate, fragile même. Elle n'a rien d'une personne timide, bien au contraire, et sa spontanéité, son enthousiasme, son otpimisme même, en contradtiction parfaite avec son cynisme implacable, caractérisent typiquement bien la jeune femme. De plus, elle a une capacité à consoler les gens - lorsqu'elle le désire -, que peu possède. Peut-être parce qu'elle sait trouver les mots justes, mais aussi ce qui blessent. Pourtant, elle a cette faculté à faire passer le bien-être d'autrui avant le sien, contrairement aux apparences, à cet égoïsme feint, cette manière de ne penser qu'à sa petite personne ; au-delà de tout ça, la jeune new-yorkaise n'a, en vérité, que la volonté de bien faire, de réussir et de séduire, tout le temps ; et elle a pour coutume de songer d'abord aux autres, même si, parfois, cela ne se ressent pas dans ses actes car, comme quelqu'un l'a dit "penser n'est pas agir".

Qualités : Taylor Sanders est avant tout une belle femme (et elle le sait). C’est sa plus grande qualité, que d’avoir un corps parfait, des proportions parfaites, des courbes parfaites. Elle sait en user au minimum, n’en faisant toutefois pas son arme principale. D’un naturel généreux, elle est sportive, pleine d’humour, dotée d’une certaine impulsivité. Son éducation lui a donné sa prestance, son impassibilité, sa manière de faire face avec calme à n’importe quelle épreuve. Optimiste, la jeune américaine affiche la plus part du temps un sourire chaleureux et agréable, et une bonne humeur no-feinte. Son don pour la persuasion, sa façon de convaincre les gens, de réussir à les embarquer dans des projets à la fois fous et audacieux font également partis de ses plus grandes qualités. A côté de cela, elle est également très intelligente, dotée d’un instinct pratiquement infaillible, d’une certaine logique. Et surtout, la jeune new-yorkaise possède un sens de la repartie implacable. Elle a, certes, réponse à tout, mais c’est une insolence légère, que l’on ne peut qu’admirer. Pour clore le tout, ajoutons que Taylor est persévérante, passionnée, et qu’elle va tout le temps jusqu’au bout des choses. Sa manière de savoir garder la tête haute dans des situations parfois difficiles est très certainement une qualité de la jeune femme qui fait l’admiration de tous. Au-delà de ça, la jeune américaine est un également un être particulièrement loyal ; elle n'a connu qu'une seule fois le coup de foudre, mais, les années passant, elle a fini par considérer qu'il ne se reproduirait plus, et place donc l'amitié à un rang supérieur, ce qui fait d'elle quelqu'un de très fidèle. Et puis, il faut ajouter à cela que la jeune new-yorkaise sait également manier l'art du langage avec un dextérité parfois éblouissante, d'autres fois insolente. Trouver les mots justes pour réconforter quelqu'un, réussir à appuyer là où ça fait mal, rendre une personne knock out rien qu'avec une phrase. On pourrait hésiter, ce talent là relève-t-il plus du défaut ou de la qualité ? Peut-être bien de la qualité. Qui est vraiment capable de se livrer corps et âmes avec une franchise implacable ?

Défauts : Selon moi, la jeune femme a autant de défauts que qualité. Son obstination tout d’abord. Lorsqu’elle a une idée en tête, Taylor est comme un chien après un os ; elle ne la laisse tomber pour rien au monde. De mauvaise foi, elle déteste reconnaître qu’elle a tort – et c’est sans doute pour ça qu’elle ne le fait jamais. Sa fierté est démesurée et, comme elle le dit elle-même, elle fait souvent passer son orgueil avant son bon sens. Son côté peste est également un défaut no-négligeable. Ne connaissant ni la difficulté ni les malheurs, autres que la perte d’un être cher, la jeune américaine blesse souvent les gens qui n’ont pas, comme elle, la chance de posséder un logement digne dans un quartier chic. La plupart du temps, ce n’est pas volontaires, Taylor n’est pas méchante par nature, mais elle se moque parfois des autres volontairement. De plus son cynisme, bien qu’au premier égard plutôt sympathique car perspicace, peut vite agacer, car les remarques de la jeune femme sont réputées pour être coupantes – blessantes même. Elle use et abuse de ce don là qu’elle a de rabaisser les autres lorsqu’elle le désire, et n’hésite pas à insister là où ça fait mal – car, malgré les deux décès qu’elle a vécue quelques années plutôt, elle n’a toujours pas saisi l’importance de blesser quelqu’un.


Dernière édition par Taylor Sanders le Ven 13 Fév - 15:36, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: • [Taylor Sanders' Present] • //admin   • [Taylor Sanders' Present] • //admin Icon_minitimeJeu 12 Fév - 19:57

Goûts : [tout ce qui concerne les goûts du personnage sur la télévision, la musique, les loisirs…] En ce qui concerne les séries télévisées, Taylor a des goûts très strictes : elle ne regarde que les séries américaines. Elle observe une petite préférence pour les séries policières (Les Experts, les Experts Manhattan, les Experts Miami, FBI : Portés Disparus, Cold Case : Affaires Classées, NCIS : Enquêtes Spéciales, Esprits Criminels, Preuve à l’Appui) et les séries médicales (Grey’s Anatomy, Dr House) et d’autres, comme Desperate Housewives. Au niveau musique, la jeune femme écoute de tout : Avril Lavigne, Coldplay, Calogero, Amy Winehouse, Amy McDonald, Aly & AJ, Greenday, Cascada, James Blunt, Simple Plan, Taylor Swift, Superbus. Elle adore le côté un peu blues, soul, de Tracy Chapman, notamment dans la chanson "Sing For You", et affectionne son album "Our Bright Future". Chez Avril Lavigne, c'est ce style à la fois pop & rock qui l'a séduite, tant du côté de ses chansons toutes particulières, avec l'album "Under my Skin" par exemple, ou bien les airs plus rythmés tels qu'"I can do Better", "The Best Damn Thing", "Contagious", mais aussi les ballades, "How does it feel", "When you're gone". Sans oublier Taylor Swift, avec « Teardrop on my Guitar », « Our Song », « Love Story » et « Fifteen ». Elle aime également assez Lenny Kravitz, notamment sa dernière chanson, "Ill be waiting". Pour le reste, c'est assez vaste, et la jeune femme apprécie divers chansons, comme "If I were a boy", de Beyoncé.
Du côté littéraire, c’est là encore très vaste ; Taylor a lue des biographies de gens célèbres, l’histoire de France et des Etats-Unis, mais elle aime aussi comme n’importe quelle jeune fille les romans à l’eau de rose, les livres tristes. Elle a adoré la trilogie de Stephenie Meyer, « Fascination », « Tentation », « Hésitation » et enfin « Révélation », bien que le film ne l’ai pas convaincue. C’est d’ailleurs une écrivaine dans l’âme, qui a écrit bon nombre de nouvelles, parfois des romans, parmi lesquels « Our Love Story », « Adieu », « Le temps d’une éternité », « le temps d’un Adieu », « Arrache-moi les ailes », etc.
D'ailleurs, écrivain dans l'âme, elle écrit régulièrement des nouvelles, parfois des romans, et rêve de se voir un jour publier. A vrai dire, elle n'a encore jamais essayé de proposer un de ses textes à une maison d'édition, mais ce projet est sur la bonne voie.
La jeune new-yorkaise adore également le piano. Elle a composé une dizaine de morceaux, dont la plupart parlent du New-Hampshire, état dans lequel sa famille a l’habitude de passer les vacances d’été et d’hiver. Le tout premier qu’elle a écrit s’intitule Souvenirs d’été, en mémoire des paysages qu’elle trouve magnifique. Elle en composa deux ou trois autres, comme Lorsque les collines deviennent rouges, morceau qui symbolise la beauté de l’automne et les collines recouvertes d’érables du New-Hampshire, Sortilèges du Crépuscule, courte balade sur les coucher de soleil et les lumières nocturnes, et enfin, Souvenir d’Hiver, autre balade faisant écho au premier morceau qu’elle a composé. Toutefois, les sujets d’inspiration de la jeune femme sont variés ; elle écrivit deux morceaux sur New-York : Un Etat pour un Empire, composition faisant référence à l’Empire State Building et Il pleut sur Manhattan, morceau triste. Et puis il y en a d’autres, Complicated, Our Love Story, deux compositions sur laquelle la jeune américaine a mis des paroles. In the sky, Don’t forget me, Remember, The sweet dream, the star. La dernière œuvre en date que Taylor a écrit s’intitule Rain, rain, it’s rain, piécette pour enfants qu’elle a proposé à une célèbre école de Musique new-yorkaise. Toutes ces compositions, la jeune femme les a proposé à des Ecoles de Musique ou même à l’Université d’Harvard, et ils ont été acceptés. N’allons pas jusqu’à dire qu’il lui rapporte de l’argent en masse, tout de même. L'autre grand projet de la jeune new-yorkaise est la musique, au sens vocal cette fois. Si l'instrument préféré de Taylor reste le piano, elle joue également de la guitare et de quelques autres instruments comme le violon ou la flûte, et a surtout une très jolie voix et un goût prononcé pour la musique - comme on s'en serait douté. Même si pour l'instant, rien n'est vraiment concret, elle rêve de pouvoir participer à un petit concert - projet qui est sur la bonne voix puisqu'elle a déjà donné une représentation dans quelques cafés musiciens de la ville. Sa voix, que l’on qualifie de pur et magnifique, a déjà enchanté bons nombres de personnes, et ce n’est pas sans émotions que l’on écoute Taylor chanter. Bref, au-delà de ses études de médecine, la jeune femme espère donc pouvoir faire carrière dans le milieu musical, aussi bien avec ses compositions pour piano qu'avec ses chansons.
La seconde passion de la jeune femme est le sport. D’ordinaire – et si tout va bien -, la jeune new-yorkaise fait son footing dans le parc tous les matins. Ou plutôt, elle court. Nuance subtile et délicate mais que Taylor tient à cœur. Très sportive, elle a fait également partie de la congrégation pour le sport féminin de l’Université d’Harvard et s’entraîne régulièrement au basket-ball et au hand.
De plus, elle affectionne l’équitation – ce qui semble bien sûr logique, puisqu’elle a racheté, avec ses sœurs, un ranch en Virginie du Nord. Cette passion, Taylor la tient de son enfance, et à l’âge de huit ans déjà, elle possédait sa propre monture. Longtemps ce fut une cavalière émérite, avant qu’elle ne délaisse ce sport pour partir à Cambridge, pour ses études, mais ce n’est pas sans tristesse qu’elle en a décidé ainsi. Ce donc pourquoi la jeune femme a décidé de faire un break, ses études désormais terminées, pour renouer avec son ancienne passion.

3/ Description physique :

Personnage : [la silhouette, le visage…] Comment dire…On pourrait dire que Taylor Sanders est une très jolie femme – pardon, une belle femme, car comme quelqu’un l’a dit : « Le beau, opposé au joli, est grand, noble et régulier : on l'admire ; le joli est fin, délicat : il plaît » - mais ce ne serait pas suffisant. Essayons alors de la décrire…en commençant par le bas, cela va de soi !
Imaginez…Elle, c’est une jeune femme, vingt ans environ, aux courbes délicieuses. Votre regard se pose tout d’abord sur le pied qu’elle a mignon, la cheville fine. Les mollets à la peau lisse et satinée sont parfaitement galbés, musclé par des heures de jogging. Avide d’en savoir plus, vous continuer, remontez. Les cuisses sont minces, bien dessinés, tout comme les formes comme-il-faut de ses fesses. Vient ensuite les hanches, arrondies, ondulantes, superbes. Le ventre est plat, finement musclé. La poitrine bien faite, moulée sous le léger tee-shirt. Ne résistant pas, vous continuez, encore un peu. Elle a des épaules blanches, arrondies, délicatement dénudées, et le soleil a semé quelques discrètes tâches de rousseur sur sa gorge de neige. Les bras sont minces, musclés, et puis ses mains à elle sont vives, habiles. Elles captent la lumière, attirent votre attention. Fines, bien proportionnées, aux ongles parfaitement manucurés. Et votre regard curieux se porte sur son visage. Un visage parfait. La forme est belle, la peau d’une blancheur éclatante. Et ses yeux…Ils sont d’un bleu pur, profond, d’un éclat sans pareil. De petits diamants scintillent derrière les pupilles un tantinet aguicheuses. Ses lèvres sont délicates, en petits pots de fraises, et elles s’écartent en un mignon sourire qui découvre des dents d’une étonnante blancheur et d’une étonnante régularité. Une cascade de cheveux blonds, miroitant sous l’effet d’un rayon de soleil qui joue sur les mèches d’or, repose sur les épaules fines. Et puis elle fait un pas vers vous, et vous êtes frappé par la grâce de sa démarche, le port altier de sa tête, son allure noble qu’elle a héritée de sa mère. Son teint est frais, sa démarche lente et gracieuse et il n’en faut pas plus pour séduire un homme. Le pas lent et gracieux. Un pas de danseuse. Lorsqu’elle a apprit à marcher, dans les prairies du New-Hampshire, dans les réceptions mondaines, elle a dansée. Elle est la perle, le luxe, le joyau des rêves. On l’adore, on la plaint, on la désire.

Vêtements : [son style, ce qu’il à l’habitude de porter…] Un new-yorkaise, riche qui plus est, ne s’habille pas n’importe comment. Elle suit la mode de très près, et veille à son apparence. Comme Taylor.
D’un point de vue général, on pourrait dire que la jeune femme porte de tout. Elle aime les jeans, les robes, les jupes, bref, tout lui va et elle aime tout. D’ordinaire, elle va en ville avec un jean, une paire de sandales à talons hauts, un haut sexy, un pull élégant ou une veste chic. Mais lorsqu’elle fait du shopping, la jeune américaine préfère se vêtir de manière beaucoup plus féminine. La plupart du temps, son choix se porte sur une robe, légère, féminine, qui met en valeur les courbes délicates de son corps et la finesse de ses jambes. Les chaussures seront évidemment des escarpins. Dans ce registre-là, Taylor possède énormément de chaussures de ce type. Oh, elle porte aussi d’autres modèles, comme les très célèbres Converse, mais son apparence étant mise en valeur par quelques centimètres de talons supplémentaires, la jeune femme n’hésite pas à en abuser. Bref, chez elle, le week-end par exemple, ce sera plutôt des pantalons Baggy, des tee-shirt, des tenues confortables – qui coûtent plusieurs centaines de dollars tout de même, avouons-le. Et pour ce qui est de la coiffure…Les cheveux de Taylor était ondulés par nature, elle aime les laisser souple sur ses épaules. D’autres fois, elle les lisse, ou bien les attache en une queue de cheval haute. Les chignons guindés, seulement pour les grandes réceptions – et encore. Si l’on devait donner un nom au style vestimentaire de la jeune femme, ce serait un subtil mélange entre le style Bo-Bo (bourgeois bohème), chic voir BCBG (bon chic bon genre) et très féminin.
Lorsqu’elle monte à cheval, n’allons pas croire que la jeune américaine renonce à toute forme de style. Ses jodhpurs sont, pour la plupart, réalisés sur mesure, dans des couleurs assez sobres : du beige, du blanc, du gris clair, mais aussi du rose pâle, du marron clair, parfois du bleu. Pour le haut, Taylo porte souvent des débardeurs ou des tee-shirt griffés Prada ou Chanel, très élégant, adaptés pour le sport, et dignement assortis à ses culottes d’équitation – ainsi qu’à ses bottes ou mini-chaps. Par mauvais temps, la jeune femme porte tout de même de bons vieux sweat-shirts, qui, bien qu’à $200 pièces, ressemblent à n’importe quels autres pulls et ne se remarquent guère. Là encore, les coloris restent basiques, des teintes pastels et peu exubérante – sauf exception, naturellement.

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Dernière édition par Taylor Sanders le Jeu 12 Fév - 20:10, édité 1 fois
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4/ Passé & vie privée

Histoire : [une dizaine de lignes minimum] Douze août 1984. Une chambre d’hôpital, des cris. Une fenêtre ouverte qui laisse entrer la chaleur expirante du crépuscule, des rayons qui balaient une dernière fois le mur avant de se retirer derrière les flots du Pacifique. Des gens qui courent dans la rue, leur gobelet de café brûlant à la main. Des vies qui s’arrêtent. D’autres qui débutent. Comme celles de trois jeunes filles, nés en cette chaude fin d’après-midi , ce douze août 1984. Pour Caroline et Derreck Sanders, la surprise fut totale, mais la joie intacte. Certes, s’ils avaient considérés l’éventualité d’avoir des jumelles, jamais ils n’auraient pu imaginer qu’ils se retrouveraient parents de trois fillettes, et ceux, sans même que quelqu’un ne les ai prévenus. Pourtant, c’est ce qui arriva, et malgré tout, Caroline Sanders ne se réjouit jamais autant qu’en ce moment précis. Dès leur naissance, ces trois jeunes filles firent la fierté de leurs parents.
De leur mère, surtout. Elle se nommait Caroline, Caroline McLure du nom de son paternel, et ses filles tenaient d’elle leur chevelure dorée, leur iris bleutée. Fine, élégante, elle travaillait dans un cabinet d’avocat, mais abandonna la profession à la naissance de ses trois premiers enfants. Sa manière d’être, la grâce de sa démarche, la mesure de ses gestes trahissaient son éducation religieuse et noble à la fois, dans une famille où l’on apprend le maintien et le raffinement, et toute sa vie durant, elle fut admirée pour ces qualités. Qu’il était dommage de la voir porter un austère tailleur noir quand sa pétulante jeunesse se trouvait embelli par une jolie petite robe blanche, une robe de soie noire, tenues qui laissaient apparaître ses mollets au galbe sans pareille, aux courbes élégantes. Mais au-delà de sa beauté, c’était une étudiante puis une femme de droit rigoureuse et accomplie, le modèle même de la wonderwoman des années soixante dix. A la fois élégante et intelligente, telle semblait être la devise qui la caractérisait le mieux. Elle était invitée à la plupart des comités, des réceptions, elle fréquentait la crème de la crème du quartier le plus huppé de San Francisco, et faisait pourtant preuve d’une simplicité déroutante. On l’admirait et on la désirait en même temps, et quel homme ne resta pas insensible au modeste battement de cils, à l’air tragique peint sur ce beau visage puis à ce sourire éclatant, éblouissant ? La surprise fut totale lorsqu’on apprit que la splendide Caroline épousait le fils d’un de ses clients, un délinquant qu’elle avait vainement défendu au tribunal. Il se nommait Derreck, et même s’il n’avait jamais rien commis d’illégal, la réputation de son père avait suffit à créer la sienne. Toutefois, derrière le caractère un peu flou de ses actes, c’était un homme charmant, plein d’assurance, courtois et agréable à voir. Il s’exprimait avec beaucoup d’aisance, son vocabulaire, sans être celui d’un éminent médecin, était recherché. Bien que n’ayant pas assez d’argent pour aller étudier dans une prestigieuse université, il travaillait dans une petite superette afin de s’offrir des cours du soir en matière de médecine. Pendant les quatre mois qui précédèrent le procès, pendant ces semaines pendant lesquelles Caroline prépara la défense du père de son futur époux, Bill Andrews, elle ignora l’existence du jeune homme. Elle fréquentait un magistrat comme les jeunes filles de bonnes familles fréquentent les gens de méritent, mais n’éprouvait aucune envie de concrétiser la relation. Elle éprouvait des sentiments, mais c’était là les sentiments d’une jeune femme de vingt-sept ans, plus ceux d’une adolescente que d’une future épouse. Se sentant plus célibataire qu’autre chose, Caroline en vint même à considérer que le coup de foudre existait peut-être, mais qu’elle n’aurait jamais l’occasion d’en vivre un. Elle se trompait.
Elle fit la connaissance de Derreck par une froide matinée de décembre. Il portait un jean, un tee-shirt, une paire de tennis, et semblait s’en être tenu au minimum pour assister au procès de son père. On était bien loin du smoking de l’actuel petit copain de Caroline. Toutefois, lorsqu’elle posa les yeux sur ce jeune homme à l’allure sportive, ce type qui semblait se moquer de l’idée que les autres se faisaient de lui, elle comprit que c’était lui. C’était lui le coup de foudre qu’elle avait tant espéré découvrir, c’était lui, tout simplement. De son côté, il n’en pensa pas moins, et la grâce de cette blonde créature, la pureté de ses yeux, le dévouement qu’elle mettait dans son plaidoyer eurent raison de son cœur.
Moins d’un an plus tard, elle devenait Madame Derreck Sanders. Jusque dans l’Est on fut choqué d’apprendre qu’une McLure abandonnait sa virginité pour un homme qu’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, un homme qui n’avait jamais rien fait de bien et qui n’avait même pas de quoi se payer un logement convenable. On murmura derrière des portes closes, et une rumeur circula d’Atlanta à New-York. Selon les médisants, Derreck s’était chargé de séduire la belle et naïve Caroline pour son argent. Il n’y avait, dans cette relation, qu’un amour à sens unique, illusion que Madame Derreck Sanders était bien décidée à détromper.
Pour preuve, elle donna naissance à ses trois filles uniques quatre mois après ses noces. Ce fut une joie générale pour les voisins et les proches du couple, et malgré tout, chez les McLure, on se réjouit assez pour offrir une tournée à la plupart des bars d’Atlanta. Les petites furent baptisées Taylor, du nom de sa grand-mère maternelle, Anna, son arrière grand-mère maternelle et Heaven, sa seconde arrière grand-mère maternelle, car il était courant à l’époque, dans les familles catholiques et bourgeoises, de nommer ses enfants du nom de leurs aïeuls. Et, comme dit plus haut, ces trois bouts de choux, aussi beau que l’on pouvait l’imaginer, ravirent tout le monde. Sa mère surtout les adoraient, car elles lui ressemblaient trait pour trait, et si en grandissant, elles s’orientaient elles-aussi vers une brillante carrière, alors Caroline aurait prouvée à ses proches que son époux n’était ni un délinquant ni un criminel prêt à tout pour faire de ses filles des dévergondées. Pour Derreck, ces petits bouts de choux blonds étaient avant tout son sang et sa chair, et cela suffisait à son bonheur. Qu’importe que son père ne puisse profiter de ses petites-filles, l’idée même de fonder sa propre famille était excitante. Et à trente ans, les perspectives de créer son foyer sont bien nombreuses.
Avant la naissance des enfants, le couple vivait dans un luxueux trois pièces sur Park Avenue, à New-York. Relativement spacieux, il possédait deux énormes chambres donnant sur la rue et une décoration entièrement réalisée par le décorateur d’intérieur le plus en vue à l’époque, un certain John Edward. Toutefois, il devint rapidement évident qu’une seule chambre ne pourrait suffire à trois fillettes, aussi petites soient-elles, et les Sanders rendirent donc, après quelques hésitations, les clés de leur luxueux Penthouse. Ils achetèrent une splendide maisonnette dans Greenwich Village, construite sur trois étages, en bric rouge, avec, summum du luxe et du raffinement, un petit jardin, propice à la détente, aux rigolades, à la joie de vivre. Au deuxième étage, on aménagea une chambre pour Taylor, une seconde pour Heaven, et enfin, une dernière pour Anna ; toutes construites sur le même modèle, elles avaient été dessinés par ce même John Edward, qui n’avait lésiné, ni sur la couleur rose ni sur l’aspect cosy des pièces, comme pour rassurer les heureux parents quand au confort de leur progéniture. Quand à Caroline, elle avait, comme il se doit, délaissé le droit pour se consacrer à ses enfants, ne désirant, pour rien au monde, négliger leur éducation qui lui tenait particulièrement à cœur. C’est donc dans ce climat d’apparente tendresse familiale que vécut la jeune Taylor Sanders.
Cependant, il est évident que l’on peut se demander d’où venaient les rentrées d’argent si la brillante avocate laissait de côté sa profession. De ses rentes, tout d’abord, de son argent stocké quelque part sur un compte et qui lui offrait chaque mois plusieurs centaines de billets verts. De son époux, ensuite, qui, ayant enfin obtenu son diplôme de médecin, se prépara à débuter une brillante carrière. Fraîchement diplômé, Derreck et les autres étudiants de sa promotion devinrent internes au St Mary’s Medical Center. Neurologue, neurochirurgien…Ils étaient neuf, neuf à être en passe de devenir d’excellents professionnels.
Et pendant ce temps, la blonde fillette grandissait, ses sœurs aussi. Taylor avait six ans, un visage charmant, un visage de poupée. Elle riait aux éclats et battait des mains quand sa mère jouait au piano, elle dansait avec grâce. Mignonne comme un ange. Jamais cette phase ne prit autant d’ampleur qu’avec l’enfant aux yeux bleus. Elle ne connaissait guère ses grands-parents ; le père de Caroline vivait à Atlanta avec son frère et ses neveux. Quand à Bill Andrews, il purgeait sa peine à la prison de Mack Folsom. Mais ce manque ne l’affecta pas le moins du monde, tout comme l’absence de son père qui s’efforçait de maintenir une vie familiale avec ses soixante-heures de travail hebdomadaire. Quand à ses sœurs, Taylor passait tout son temps avec elles, car, naturellement, elles étaient inséparables, et leurs occupations innocentes qu’étaient les jeux de poupées auxquelles elles s’adonnaient ne faisaient que renforcer leurs liens. Elles étaient toutes trois ravissantes, parfaitement identiques, et même leur mère se méprenait parfois sur leur compte. Et c’est à peu près en ces temps-là que l’équitation vint s’installer peu à peu au sein des mœurs.
Pour Caroline Sanders, il était évident que ses filles ne pouvaient pas ne pas connaître sa propre famille à elle – et sa dernière visite à Atlanta remontait à plus de quatre déjà. Après tout, elles étaient déjà privées d’une famille acceptable et correcte du côté de leur père, mieux valait donc les habituer à la finesse d’un foyer mondain. Deux mois plus tard, on décida donc, chez les Sanders, de partir prendre un peu de recul chez les McLure, et ceux pendant quatorze jours à profiter « du bon air d’Atlanta ». Bizarrement, Derreck fut reçu comme un gentleman, et son beau-père ne cessa de vanter ses qualités d’homme pendant toute la durée de leur séjour. Quand à Taylor et ses sœurs…Leurs grands-parents – ou plutôt, leur grand-père, leur grand-mère étant morte bien avant leurs naissances – possédait une petite écurie d’une quinzaine de chevaux, tous des purs-sangs d’excellente lignée, et nul besoin de préciser que chez les McLure, l’équitation était une tradition familiale. On mit donc les petites en selle, et évidemment – évidemment ! – elles adorèrent ça. Taylor, surtout. La jeune fille adora, cette sensation de liberté, cette impression de tout dominer, de ne faire qu’un avec un cheval. Alors, durant toute la durée de ces vacances improvisée, elle monta, chaque jour, jusqu’à être en mesure de trotter, galoper. Et nul besoin de dire que Charles McLure fut fier de voir la descendance ainsi assurée.
A partir de ce jour, les Sanders, et plus particulièrement Caroline, qui avait ignoré pendant longtemps sa famille, revinrent régulièrement à Atlanta. Au moins une fois par mois, même le temps d’un week-end. En avion, ils n’en avaient que pour un peu moins de trois heures, et c’est ainsi que, peu à peu, Taylor, Heaven et Anna devinrent d’excellentes cavalières.


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MessageSujet: Re: • [Taylor Sanders' Present] • //admin   • [Taylor Sanders' Present] • //admin Icon_minitimeJeu 12 Fév - 19:59

Pour leurs huit ans, on leur offrit à chacune un cheval, no pas un poney, mais de superbes pur-sang arabes de petite taille, tout juste 1m 50, dont les origines remontaient au très célèbre Pirouette. Là-encore, on ne fit pas les choses à moitié, mais chez les Sanders comme chez les McLure, c’était de coutume.
Cependant, le cocon dans lequel les trois sœurs avaient été élevées était toujours présent, si réconfortant et rassurant qu’il était, et à l’aube de leur dixième anniversaire, Taylor, Heaven et Anna Sanders croyaient que rien ne serait jamais amené à changer. Ce fut le cas. Ou presque.

Une chambre d’hôpital, des pleurs. Une fenêtre fermée qui masque la brise froide et hivernale, un souffle givré qui s’abat sur la vitre. Et un homme en blouse blanche, un homme grand à la voix grave, un homme avec un badge et annonciateur de malheur. On avait confié la jeune Taylor ainsi que ses sœurs à leur père, qui, vu les circonstances, s’était senti obligé de prendre une journée de congé. Peut-être qu’au premier abord, on songea qu’il ne faisait que souffler un peu, qu’il voulait profiter de ses enfants. C’était peut-être vrai, oui. Mais finalement, qu’est ce qui l’était vraiment ? Où était la vérité ? Lorsque, un certain jeudi quatre septembre, Caroline Sanders franchit la porte de sa luxueuse maison de Greenwich Village, lorsqu’elle franchit celles de l’hôpital, lorsqu’elle distribua son sourire éblouissant au monde qui l’entourait, qui aurait pu se douter du destin tragique qui l’attendait ? Lorsqu’un praticien lui apprit qu’elle souffrait d’un cancer métastasé des ovaires, la réalité prit un tournant inattendu, et subitement, tout s’arrêta. On comprit pourquoi les trois fillettes de la jeune femme n’avaient jamais eu d’autre frère ou de sœur. On comprit les fatigues, les coups de blues. Trois mois, un an. On hésitait quand à la durée de vie de Caroline, vieillit tout à coup. Quelques semaines plutôt, elle avait fêtée ses trente-neuf ans en riant, jamais elle n’avait parue aussi jeune. Aujourd’hui, c’était une quadragénaire comme toutes les autres, sans éclats derrière ses pupilles. La flamme qui animait jadis son regard s’était éteinte, balayée de ce vent glacé qui soufflait sur New-York, balayant toute trace de vie. Trois mois, un an. Quiconque aurait pu dire ce qu’il allait advenir de la jeune femme ? De sa famille ? Lorsqu’il apprit la nouvelle, Derreck Sanders fut accablé. On attendant de lui une réaction d’homme, une réaction de médecin. Il voyait des gens mourir chaque jour, il travaillait avec un oncologue, il connaissait les cancers et leur rapidité plus ou moins définie. Mais quand ce fut au tour de sa femme, jamais, à aucun moment, il ne songea à son travail. Et peut-être que s’il n’y avait pas eu leur fille, peut-être que oui, il l’aurait accompagnée. Jusqu’au bout. Mais il ne le pouvait pas. Alors il se reprit. Deux mois plus tard, Caroline Sanders, née McLure, franchit les portes de sa luxueuse maison de Greenwich Village pour la dernière fois, et fut admise à l’hôpital le plus proche dans un état critique. Trois jours plus tard, elle décédait. Elle mourut par une froide journée d’automne, et le hasard voulut que ce soit le Saint-Jour des Morts. Pour Taylor Sanders devenue orpheline, le deux octobre serait désormais marqué d’une croix noire.

Adieu rire, adieu enfance ! La jeune fille laissa son corps se vider de toutes ses larmes et s’abandonna sur son oreiller, se souvenant à grand-peine de sa mère et de sa dernière image. Qui avait été assez ignoble pour l’arracher ainsi à son foyer ? Les questions se bousculaient et ne trouvaient pas de réponse. Oh, elle n’était pas seule dans son chagrin – qui l’était vraiment ? Ses sœurs pleurèrent autant qu’elle, et leur père s’abîma dans le travail, parce qu’il n’avait plus d’autre ressource. Les premiers temps, les petites furent confiées à une nourrice. Mais c’était une simple gouvernante, qui ne remplacerait jamais leur mère dans leur cœur, et jamais plus qu’à ce moment Taylor ne souffrit autant. La vie ne lui semblait alors qu’un interminable fléau qu’il lui faudrait supporter jusqu’à la fin de sa misérable existence, au cours de laquelle se succéderait les échecs et les malheurs, et c’est ainsi que, peu à peu, elle se laissa aller, croyant que finalement, rien ne valait vraiment la peine d’être vécu. Sa mère avait toujours été pour elle une sorte d’ange, un être au-dessus de tout ; lorsqu’elle la perdit, Taylor se laissa abattre. Elle pleura, des jours et des jours. Elle refusa de s’alimenter, jusqu’à ce qu’on décide de la nourrir de force. Mais rien n’y faisait vraiment. Elle se consolait en se disant, qu’après tout, elle était peut-être celle qui ressemblait le plus à sa mère. Physiquement, moralement. Tout du moins était-ce ce que Caroline lui avait un jour dit, alors que sa fille s’essayait au piano. Des trois, c’était Taylor la plus douée. C’était elle la plus gracieuse, la plus désireuse d’apprendre. Mais Caroline partit, cela n’y fit pas grand-chose, et celle qui était sensée avoir sa grâce se laissa doucement partir. Le pire, dans tout ça, c’est qu’elle n’avait même plus de père pour la consoler, ni elle, ni Anna, ni Heaven. Alors, n’ayant aucun autre moyen d’échapper à sa peine bien trop grande, Taylor fit la seule chose qui lui parut sensée : elle imita son père. Petite déjà, elle était réputée pour être la première de la classe et être douée, intelligente. Elle savait lire à quatre ans, elle jouait de la guitare, du piano et du violon avec dextérité et talent à cinq ans, elle composait ses premiers morceaux à huit ans. C’était un virtuose de la musique qui maîtrisait Beethoven, Mozart, Bach, Chopin, et qui chantait dans la chorale de l’école, en solo, car sa voix était pure et intense. Elle était passionnée d’écriture et de littérature, écrivait bons nombre de romans et de nouvelles à l’aube de ses neuf ans, et déclarait à dix ans que son auteur favori était sans doute le dramaturge Shakespeare, suivi d’Hemingway et d’Agata Christie. C’était aussi un virtuose de l’équitation, qui commença les concours moins de trois mois après qu’elle ait eut son premier cheval. Mais une fois que sa mère fut partie au-delà du royaume des morts, la jeune fille considéra que cela ne lui suffisait pas, et peu à peu, sans que l’on ne s’en aperçoive vraiment, elle devint ce qu’elle pensait que sa mère aurait voulu qu’elle soit : la meilleure. Elle n’avait que dix ans lorsque Caroline était décédée, et la première année qui succéda à cette disparition, les notes de Taylor furent catastrophiques ; elle ne voyait pas l’intérêt de travailler, elle ne comprenait rien à tout ça, cette disparition, ce cancer, toutes ces choses, explicables, inexplicables, logiques et illogiques. Alors, lorsque son père, dans un éclair de lucidité, lui fit remarquer ce qu’elle était en train de devenir, elle se reprit. Et pour sa première année de collège, elle se révéla être talentueuse au possible. Bien que n’ayant que onze ans, elle parlait plus ou moins couramment le français et avait des notions d’espagnol ; au collège, la jeune américaine décida donc de prendre, en plus des heures d’espagnol obligatoires, option français et chinois. Ces deux langues avaient pour elle des valeurs incontestées : Caroline n’était-elle pas française de par sa mère ? Quand au chinois, il paraissait que c’était la langue la plus parlée au monde. Pour Taylor, il était impensable qu’elle ne sache pas la parler. C’est ainsi que l’année suivante, elle était devenue parfaitement trilingue (anglais, espagnol, français), et recevait les félicitations de ses professeurs. On croyait qu’elle avait réussi à surmonter le deuil, il n’y avait qu’à voir ses résultats brillants. A la vérité, il n’en était rien.
Peut-être est-il important de parler un peu de Derreck Sanders, le célèbre neurologue devenu veuf, sans y comprendre grand-chose, lui no plus. Il est inutile de dire qu’à la mort de Caroline, les visites à Atlanta s’espacèrent. Finalement, Derreck ne s’était jamais si bien entendu que cela avec son beau-père. Quand à Charles, il ne faisait, dans le fond, que donner le change pour sa fille. Et sans doute que, s’il n’y avait pas eu Taylor, Anna et Heaven, ainsi que leurs chevaux, leur père n’aurait plus jamais remis les pieds en Géorgie. Pourtant, malgré sa nouvelle personnalité, ses airs glacials, sa mine tragique, il continua tout de même à y emmener ses filles, et comme on pouvait s’y attendre, Taylor fit l’admiration de sa famille maternelle en participant à l’American Dressage Cup Junior et en remportant cette compétition très prisée dans l’Est. Pour tous, il était évident que c’était une cavalière émérite, qui avait un don avec les chevaux. On pensait vraiment que rien ne la rendait plus heureuse que de se rendre aux écuries. C’était vrai, oui. La jeune fille, presqu’adolescente mais pas tout à fait, adorait vraiment ce monde-là. Elle aimait tout, l’odeur de cuir huilé, de foin frais, les robes lustrées des chevaux, l’élégance de l’équitation. Elle se montrait d’une réelle douceur avec sa monture, sachant utiliser avec une juste expérience la pression nécessaire sur les rênes – « une main de fer dans un gant de velours ». Mais au fond, c’était encore et toujours cette sempiternelle obsession d’être la meilleure qui guidait ses gestes, et personne n’était pas capable de s’en rendre compte. Même pas son père. Même pas ses sœurs. Et, paroxysme de cette situation inextricable, même pas elle-même. Alors, toute cette mascarade continua, et Taylor finit par y prendre goût.
Pour l’anniversaire de ses douze ans, deux ans après la mort de Caroline, elle reçut l’appareil photographique argentique de cette dernière, et la jeune fille se découvrit peu à peu une nouvelle passion. Au début, ses clichés n’avaient rien de très prometteur : c’était des photos de débutants, flous, mal cadrées, dont le sujet principal était à demi caché, parfois inintéressant parce que trop basique, trop classique. Mais les semaines passant, Taylor s’entraîna ; elle avait une volonté de fer, ce genre de volonté dont on naît avec mais qui ne se révèle que dans les situations de crises, et elle voulait vraiment, au plus profond d’elle-même, devenir cette photographe brillante qu’était sa mère. C’est ainsi qu’elle commença à prendre en photos tout ce qu’elle trouvait, de la moindre scène familiale aux images touchantes et simples d’un enfant jouant, innocemment, dans Central Park, d’un paysage à la beauté touchante. Elle prit également en photo sa meilleure amie, Bealow Osweeld Cooper, qui, à plusieurs reprises, dut jouer les mannequins pour le bon vouloir de Taylor. Mais, pour une fois, la jeune fille y prenait réellement du plaisir, et lentement mais sûrement, la disparition de sa mère s’estompa dans son esprit, ne laissant alors qu’une marque indélébile de souvenirs, mais un chagrin apaisé, presqu’effacé. C’est donc à cette même époque que la jeune new-yorkaise réalisa peu à peu à quel point il était puéril de ne travailler que par redevance, et c’est aussi à cette même époque qu’elle se fit publier dans le Village Voice. Elle avait écrit, quelques mois plutôt, une nouvelle, intitulée Who knows (« qui sait »). L’une de ses pièces pour piano, sorte de contrepoint inspiré de Beethoven mais avec des airs rigoureusement plus modernes et largement inspirée des rythmes du jazz, fut acceptée au Conservatoire new-yorkais « à l’essai ». Car, bien évidemment, comprendre ce qu’il se passait n’enlevait rien à Taylor de son talent, bien au contraire.
Mais c’est aussi et surtout à cette époque-là, alors qu’elle n’avait que quatorze ans, qu’elle fit la connaissance de son premier petit ami. Il se nommait Andrew Ashford, et était de deux ans son aîné. Il fréquentait le lycée privé Eleonore Margamont, et c’était un type bien, à la situation financière florissante. Il vivait dans l’Upper East Side, et Taylor fit sa connaissance un peu par hasard, lors de la fête d’anniversaire d’une amie, Cassidy Stamford, qui avait invité toute une bande d’amis qui étaient venus eux-mêmes avec leur propre bande d’amis. Entre Taylor et Andrew, on peut dire que le coup de foudre fut immédiat, mais ni l’un l’autre n’osa se déclarer, et leur histoire tourna en rond pendant de longues semaines, jusqu’à ce que Bealow, compatissante, décide d’intervenir. C’est ainsi que quatre ans après la disparition de sa mère, Taylor redécouvrit entièrement la sensation de vivre, et dans sa famille, on ne dit rien sur ce jeune homme, parce qu’après tout, son père était tout de même le PD-G d’une des plus grosses boîtes de l’Est.
Du côté d’Heaven et Anna, il est vrai que leur sœur passa nettement moins de temps avec elles, mais leur relation n’en souffrit pas trop. Elles étaient liées par les liens du sang, et êtres triplés signifiait pour elles beaucoup de choses ; mais Taylor, toujours trop mûre, toujours trop indépendante, négligea rapidement sa famille au profit de ses amis et son petit copain. Dans l’East Side, les fêtes étaient toujours très fréquentes, et il ne se passait pas une soirée sans que l’adolescente ne soit invitée à un anniversaire, une rêve-party, une soirée au cinéma, au bowling. Elle passait tout ses week-ends à aller faire du shopping sur la Cinquième Avenue, à fréquenter Barney’s et Bergdorf Goddman, mais dès lors que Derreck décidait de partir pour Atlanta, elle redevenait cette jeune cavalière émérite que tout le monde connaissait. Elle participa à d’autres compétitions, parmi lesquelles le très réputé concours complet de Stamford, ou encore celui de Canterburry. Elle apprit la voltige équestre et l’éthologie, elle se prit de passion pour cette nouvelle forme d’équitation qu’elle mélangea à la monte anglaise avec art et subtilité. Et elle continuait à jouer du piano, de la guitare, du violon et même de la flûte traversière avec un talent irréprochable, à se faire publier des nouvelles, à apprendre le chinois ; la relation qu’entretenait la jeune new-yorkaise avec Andrew l’aidait, c’était incontestable, et cette première histoire lui fit comprendre l’importance de l’amour, mais aussi les profonds désespoirs qu’il pouvait engendrer. Car en ce lundi premier décembre, Taylor revécut ce que jamais elle n’aurait voulu revivre : le deux octobre 1994.
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MessageSujet: Re: • [Taylor Sanders' Present] • //admin   • [Taylor Sanders' Present] • //admin Icon_minitimeJeu 12 Fév - 20:02

Andrew fut tué un lundi matin, alors qu’il voulait se rendre en cours. Sa petite amie marchait sur le trottoir d’en face. Elle l’a appelé, pour attirer son attention. Il a voulu traverser. Un conducteur ivre a déboulé sur la chaussée. Peut-être a-t-il eu le réflexe de freiner. Les pneus ont crissés, sans trouver de prise sur la chaussée glissante. Le temps s’est arrêté. Quelque part, des gens ont criés. Et puis il y a eu le bruit d’un corps qui heurte un pare-brise, qui roule sur le toit, qui s’écrase sur le macadam. Le sang coula. Les belles lignes blanches de la route se teintèrent de grenat. C’est ainsi que sept ans plus tard, Taylor Sanders revivait la mort d’un être cher. Mais à dix-sept ans, elle n’était plus cette enfant apeurée et inconsolable qui ne comprenait rien à la vie.

Cette fois-ci, la jeune femme sut faire face au deuil avec calme et sagesse. On ne la vit pas pleurer à l’enterrement, juste des larmes perler dans ses yeux. Elle sourit avec tristesse lorsque les gens vinrent lui présenter leurs condoléances et lorsqu’elle donna les siennes à la famille d’Andrew. Elle se comporta en dame et fit l’admiration de tous. Pour autant, elle souffrit atrocement, mais cette douleur-là était différente de la première. Plus vive, plus intense et plus calme en même temps. C’était difficile à décrire et surtout à écrire, mais c’est ce que Taylor fit, pourtant. Elle publia une nouvelle, Our Love Story, qui rencontra un joli succès, mais les mots n’étaient pas suffisants pour exprimer la peine qu’elle ressentait. Alors, la jeune new-yorkaise remplaça les mots par des notes, et c’est ainsi qu’elle composa la balade douloureusement romantique et mélancolique intitulée elle-aussi Our Love Story.

Cette manière de réagir au deuil de son petit ami ne fit certes, que du bien à Taylor, mais contribua également à forger son caractère. Elle devint définitivement cette jeune femme à la volonté de fer, persévérante, qui ne laisse jamais entrevoir ses émotions et qui fait preuve d’un cynisme foudroyant pour masquer ce qu’elle ressent vraiment. Elle devint également définitivement la virtuose des Sanders lorsqu’elle se fit accepter à la très célèbre université d’Harvard, classée comme meilleure université du monde, et entama des études de médecine, avant de se spécialiser en neurochirurgie. En suivant cette vocation, la jeune new-yorkaise n’espérait pas « suivre » les traces de son père ou faire honneur à sa famille. Désormais, elle vivait pour elle-même, plus pour les autres. Elle était la meilleure mais parce qu’elle l’était de manière naturelle, plus parce qu’elle le souhaitait ardemment. Lorsqu’elle quitta la maison qu’elle avait toujours connue, dans Greenwich Village, et qu’elle s’envola pour Cambridge, elle laissa derrière-elle un passé lourd de souvenirs, mais jamais plus qu’à ce moment là la jeune femme n’eut envie de découvrir d’autres horizons. Elle arriva à Boston en plein mois de janvier, et elle se prit aussitôt de passion pour cette ville, sans trop savoir pourquoi. Peut-être à cause de la neige, peut-être à cause du dépaysement total. Sitôt arrivée au campus toutefois, Taylor entreprit de s’installer, et surtout, de travailler. Son père avait voulu lui offrir un appartement en ville, no loin de la fac, mais sa fille avait préféré avoir une simple chambre, comme la plupart des autres élèves. Elle se contenta de la décorer de manière un peu plus personnelle, ajoutant quelques clichés, remplaçant la table en formica par une autre, noir et vernie, beaucoup plus tendance. Et s’acheta un piano, no pas un luxueux piano à queue comme à New-York mais un plus simple, plus classique, tout de même coûteux, et elle put ainsi continuer à s’adonner à l’une de ses passions : la musique. Et puis la journée, lorsqu’elle se rendait en cours, elle se distinguait par sa prestance, par son physique, par la grâce qui émanait d’elle à chacun de ses mouvements, mais aussi par son intelligence, sa faculté à comprendre tout, chaque chose, à traquer le moindre petit détail, aussi futile soit-il. La jeune new-yorkaise devenue bostonienne devint rapidement première de sa classe, comme d’habitude, mais elle ne s’arrêta pas là. Moins de trois après son arrivée, elle faisait partie de la Congrégation de sport féminin de l’Université et se distinguait particulièrement au hand-ball et au basket-ball, deux disciplines dans laquelle elle excellait. Mais, contrairement aux autres intellos d’Harvard, Taylor était cool et branché, et rapidement, son cercle d’amis devint très conséquent. Le soir, ils sortaient régulièrement boire un verre, et c’était toujours elle qui menait les conversations, même si elle n’y participait pas. Dur à décrire, mais c’était pourtant l’impression ressentie de tous. Et dans ces conditions-là, inutile de dire que la jeune femme n’eut aucun mal à se trouver des prétendants ; elle eut effectivement quelques histoires, mais qui ne durèrent pas. La mort d’Andrew était encore trop présente dans son esprit, et elle ne désirait, pour rien au monde, revivre le drame qu’elle avait vécut. Alors, elle maintint toute forme de sentiments à distance, comme pour se protéger, tout en continuant à travailler. Et c’est ainsi que, huit ans plus tard, lorsqu’elle fut diplômée de la faculté d’Harvard, Taylor Sanders décida de faire une pause, parce qu’elle ne supportait plus tout cela. Et elle décida de renouer avec ce qui l’avait toujours porté : les chevaux, et ses sœurs. Alors, plaquant toute sa vie Bostonienne, ses amis, ses ex et ses souvenirs d’étudiante, elle racheta, avec Heaven et Anna, un ranch en Virginie du Nord : Heartland. Elle souhaitait reprendre goût à l’équitation, avec son cheval, Highland Harry, qu’elle avait plus que négligé durant ses études. Et renouer avec son enfance. Racheter un ranch. Pas longtemps, juste le temps de souffler. Avant de devenir ce brillant neurochirurgien qu’elle savait qu’elle serait. Juste le temps de se retrouver. « Parce que s’éloigner de tout nous rapproche un peu de l’Essentiel »

Parents :

Caroline Sarah Sanders, née McLure :

Caroline Sarah MacLure est née à l’hôpital d’Atlanta, le deux août 1961. Sa famille, celle que Taylor ne connut jamais, était issue de la petite bourgeoisie, et avait pour habitude de fréquenter la crème de la crème, ce qui explique sans doute pourquoi, une fois adulte, Caroline fut invitée à tous les dîners mondains et semi-mondains.
Elle avait deux sœurs. La première, Suzan, de deux ans son aînée, et la seconde, Scarlett, sa cadette d’une année. Toutefois, elle ne connut guère Suzie ; celle-ci mourut à quatre ans d’une pneumonie. Cette disparition laissa un grand vide dans la famille, mais la personne qui en souffrit le plus fut Irène, la pauvre mère endeuillée. Son premier enfant était parti dans la tombe avant même de savoir écrire, et c’était là un châtiment immérité. Oh, comme elle l’aimait cette petite rouquine aux yeux verts ! En son absence, elle s’efforça de reporter son amour et son attention sur les deux cadettes, Caroline et Scarlett, mais le cœur n’y était pas. Les petites ne se rendaient pas bien compte de la situation de leur mère, âgée respectivement de deux et un an, mais Charles McLure, lui, fit les frais de la dépression de sa femme. Elle se laissait mourir, ne mangeait plus, ne souriait plus. Elle avait voulu entamer un procès au médecin qui n’avait pas soigné sa fille, et son époux eut grand mal à l’en dissuader. Cela put sembler être une simple idée d’une mère désespérée, mais en vérité, c’était le début d’une lente agonie, qui se traduisit par une sourde folie. Ne réussissant pas à oublier sa défunte enfant, la jeune femme s’abîma dans un trou noir. Elle dormait avec la peluche préférée de la fillette, parlait rarement, et lorsqu’elle le faisait, c’était pour un babillage incompréhensible. Malgré elle, elle avait oublié jusqu’à l’existence de ses autres filles. Lorsqu’elle s’enfonça une lame d’acier en plein cœur, ce fut, de l’avis général, la meilleure décision possible. Ce n’était pas un bon exemple pour les petites, et elle semblait vouloir entraîner son mari dans son gouffre, et Dieu sait que Charles était un être respectable et dévoué.
Caroline, qui n’avait alors que cinq ans, ne souffrit pas énormément du suicide de sa mère. Elle aimait beaucoup son père et sa petite sœur, et à cinq ans, on ne s’occupe guère des problèmes existentiels. Jouer, rire….C’est ce qui importe surtout. La petite fille était mignonne comme tout, avec des boucles blondes qui encadraient de charmants yeux bleus. Elle ne ressemblait en rien à sa mère, avec ses cheveux noirs et ses yeux verts, et c’était sans doute mieux. Etouffer son souvenir semblait être la priorité de chaque proche de la famille.

En grandissant, la jeune fille s’avéra être d’une grande beauté. Elle avait une finesse de taille étonnante, des mollets au galbe parfait. Les courbes avantageuses de son corps élancé devaient lui assurer un succès dans tous les domaines. Elle s’intéressa très tôt au droit, et émit l’idée de devenir avocate. Evidemment, ce projet mit en joie le père, les grands-parents, les oncles et les tantes, tous ravit de voir qu’elle semblait se prédestiner à un brillant avenir. Jusqu’alors, les MacLure avait toujours finit juriste, avocat, médecin, ou, pour l’un d’entre eux, rédacteur en chef d’un grand magazine. C’était donc un peu une tradition que de faire carrière dans un métier éclatant et par chance, Caroline ne fit pas abstraction à la règle. De plus, son éducation semi-noble, semi-religieuse lui avait offert une humilité et une affabilité étonnante pour une adolescente de cet âge. Elle était aimable, discrète, serviable. Il y avait quelque chose, dans le port altier de son cou, dans la mesure de ses gestes, dans la grâce de sa démarche qui la faisait paraître merveilleuse.
Elle s’en alla étudier dans le Nord, à Harvard, prestigieuse université située à Boston, avant de partir s’installer dans l’Est. Elle posa ses valises à San Francisco, ville qu’elle avait eu l’occasion de découvrir dans son enfance et qui l’avait littéralement passionnée. Elle se fit rapidement des connaissances, jolie et douée comme elle l’était. Des partis tous plus intéressants les uns que les autres se firent connaître, mais c’est finalement sur Derreck Sanders qu’elle jeta son dévolu.

Derreck Sanders :

Lui, c’était le fils d’un délinquant, le fruit d’une aventure sans lendemain. Un peu comme Caroline, il ne connut jamais sa mère, mais pour des raisons bien différentes. La seule figure parentale présente à ses côtés fut son père, Bill SANDERS, un petit voyou qui n’avait cependant jamais commis de délits graves.
Fils unique, il grandit dans un appartement d’un ghetto, à San Francisco. Il n’y avait pas d’isolation, l’humidité s’infiltrait derrière les murs, et chaque jour, la baraque menaçait de s’effondrer. Son père était souvent absent, parfois pendant plusieurs jours, et cette enfance où il fut livré à lui-même endurcit Derreck.
Toutefois, il est important de préciser qu’hormis ses origines un peu floues et son logement délabré, c’était un gamin comme les autres. Il fréquentait une école publique des plus modestes, mais c’était un travailleur. Il avait très rapidement compris que pour réussir, il fallait travailler, et il était hors de question pour lui de terminer ses jours dans un vieux taudis comme celui qui l’abritait. Il rêvait d’une grande carrière, d’une reconnaissance générale. Lui, le gosse du ghetto, éminent chirurgien ! C’était un peu utopique, de dire ça, mais c’est ce qui fit sa réussite.
Lorsqu’il eut quatorze ans, il fut convaincu de vouloir étudier la médecine. Il n’en parla pas à son père, cet homme parfois présent, d’autres fois pas, qui lui rapportait de temps à autre une babiole, un livre. Leur bonne entente n’avait jamais été approfondie, et Bill était loin d’être la figure paternelle idéale, mais c’était la seule que Derreck ait jamais connu, alors il s’abstint toute sa vie d’émettre le moindre jugement vis-à-vis de son père.
Lorsqu’il eut quatorze ans donc et qu’il voulut devenir chirurgien, Bill décida qu’il était temps de partir s’installer ailleurs. Pourquoi ? Même si son fils s’en douta plus ou moins, il ne connut jamais la raison exact. Toujours est-il que, rassemblant leur argent et leurs affaires, ils partirent s’installer à New-York. Pour Derreck, ce déménagement semblait être un cadeau de la Providence, un Miracle comme il n’osait en espéré. Un nouveau logement, pas des plus luxueux mais décent, et à deux rues seulement d’une grande université. Son père ne changea cependant rien dans son comportement, et poursuivit son manège incessant. Des fois présent, d’autres fois no. Cela avait des avantages comme des inconvénients, mais à la longue, le jeune homme s’y habitua et ne fit plus attention à ces absences répétitives. Il poursuivit ses études, arrachant son diplôme de fin d’années avec une note respectable, et entama les petits boulots dans les boutiques du quartier. Il travaillait la journée et allait étudier le soir. Les cours du soir étaient moins chers, et surtout, il pouvait faire rentrer un peu d’argent pour se les offrir.
Bill, bien que peu enclin à voir son fils devenir un « pédant plein de frics », ne dit cependant rien, et continua sa propre vie, de son propre côté. Bien que partageant le même appartement, les deux hommes n’avaient plus qu’un lien de parenté et un lieu en commun.
Le treize mai 1991, il n’y eut plus que le sang qui les reliait encore. Le quinquagénaire venait d’être condamné pour vingt ans de prison ferme, pour braquage à main armée. Son avocat, bien que brillant, n’avait pas su venir à bout du jury impassible. Ou plutôt, son avocate. Caroline Sarah MacLure, brillante femme de droit. Avec Derreck, le coup de foudre fut immédiat. Et même si leur relation fut, aux yeux de tous, une grave erreur, elle ne regretta jamais d’être devenue Madame Derreck SANDERS. Il faut dire qu’avec ses yeux bleus, son assurance, sa maîtrise de lui, il était plus que séduisant, ce beau jeune homme, ce futur médecin.
C’est donc un mois plus tard que l’on célébrait leur noces, la chapelle la plus huppée de New-York – et c’est un euphémisme de le dire, la « crème de la crème » était présente.

Frères/sœurs : Comme mentionné plus haut, Taylor, loin d’être fille unique, possède deux sœurs triplés, et il est évident qu’elle s’entend avec elle à la perfection. La jeune femme les adore, et ne serait capable de les laisser tomber pour rien au monde – même si, indirectement, c’est ce qu’elle a déjà fait. Plus jeune, elles passaient tout leur temps ensemble, mais Taylor, toujours trop indépendante, trop sûre d’elle-même, a rapidement délaissée Heaven et Anna au profit de ses sorties entre amies, de ses soirées interminables, et puis de son petit ami, Andrew Ashford. Pour autant, elle les aime vraiment, et c’est sans doute pour cela qu’elle a voulu reprendre Heartland avec elles. Cependant…Leurs rapports sont parfois tendus, et nul doute que la jeune new-yorkaise (bostonienne ?) y est pour beaucoup. Elle veut toujours tout contrôler, et cela la pousse souvent à se disputer avec Heaven, qui elle, au contraire, n’aime pas se prendre la tête pour des broutilles. Ce sens du détail, obsédant, omniprésent, qui caractérise divinement bien Taylor, mais aussi ce cynisme, agace particulièrement Heaven, qui ne se gêne pas pour le faire remarquer. Avec Anna, c’est plutôt le cynisme foudroyant de la jeune femme qui occasionne des disputes – car Anna, il est vrai, a la réputation d’être plutôt condescendante et d’un naturel apaisant –, mais, quoi de plus étonnant à ce la ? Quoi qu’il en soit, les trois sœurs restent tout de même très liées.

Autres : [un autre membre de la famille à signaler, par exemple. Facultatif] //


Dernière édition par Taylor Sanders le Jeu 12 Fév - 20:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: • [Taylor Sanders' Present] • //admin   • [Taylor Sanders' Present] • //admin Icon_minitimeJeu 12 Fév - 20:08

5/ Cheval [Facultatif]

Nom & affixe : Highland Harry

Age & date de naissance : 9 ans ; 13 mai 1999

Race : Hanovrien

Robe : Noire

Caractère :

Highland Harry offre un curieux mélange, une sorte de juste-mesure entre le type même du étalon docile et calme et l’étalon au tempérament d’entier, un brin fougueux. Il mesure environ 1 m 80 au garrot, et offre le type même du Hanovrien pure race. Sa tête est fine – n’allons pas jusqu’à dire qu’elle soit aussi délicate qu’un arabe -, racée. Ses membres élancés, musclés à l’extrême, supportent une carrure d’athlète. De ses jarrets puissants à ses flancs lisses et tendus, Harry est ce qu’il est ; un cheval magnifique, un compétiteur né et un étalon taillé pour la compétition. Sa beauté de pur-sang n’enlève certes, rien à son caractère. Il est tour à tour calme, joueur, espiègle, boudeur, mais ce n’est pas un cheval à problèmes. Très proche de l’espèce humaine, il est profondément attaché à sa cavalière de l’instant, Taylor SANDERS. N’allons pas croire qu’il n’a connu qu’elle, mais de toutes, c’est sans doute la plus douée, la plus attentive et la plus amicale. Bref, résumons de la manière la plus simple qui soit : Highland Harry incarne l’image même du cheval parfait.

Au box : Très calme, Highland Harry est néanmoins un cheval espiègle au tempérament joueur. Il gardé, de l’époque ou ce n’était qu’un yearling, son esprit malin, un brin têtu. Gourmand, il raffole des friandises et ira même jusqu’à fourrer son nez dans le poche qui contient les carottes ou les biscuits pour chevaux. Toutefois, comme dit au début, c’est un étalon calme, qui ne cherche pas d’histoire. Il apprécie les longues séances de pansage, et entretient une relation particulière avec sa cavalière ; à vrai dire, il est très affectueux. C’est sans doute pour cela qu’il est devenu le confident de Taylor. Ils se connaissent par cœur. Ce qu’il apprécie le plus, ce sont les caresses sur son poitrail, là où les poils partent dans tous les sens, formant un épis, où entre les antérieurs, là où la peau est presque glabre, aussi douce que du velours. Mlagré tout, il s'énerve parfois, le matin surtout. Il ne supporte pas qu'on l'ignore lorsque l'on distribue de l'avoine aux autres chevaux, et cherche toujours à être au centre de l'attention. Il a toujours besoin de s'occuper, car il s'ennuie vite. C'est un pour cela qu'il ne passe pas de nombreuses heures au box, Taylor rpéférant le lâcher au pré, là où il pourra se distraire. L'hiver, lorsqu'il est obligé de rester cantonner au box en raison du mauvais temps, sa cavalière essaye toujours de l'installer face à une cour où il y a de l'activité, ou une allée. Dans le cas contraire, même le bon vieux ballons suspendus au plafond ne suffit pas à l'occuper. La seule alternative possible est encore de passer du temps avec lui, de s'en occuper, de le chouchouter. L'hiver, Harry a souvent un poil éclatant tout simplement parce que palefrenier et Taylor s'efforce de le panser tous les jours, pendant de longues, longues, pour éviter qu'il ne vienne à attraper quelques tics.

A la monte : A la monte, Harry est tout simplement un cheval presque parfait. Il est volontaire et ne rechigne pas à l’effort. Son atout ? Le saut d’obstacles. Avec sa cavalière, ils forment un duo exceptionnel. Ils n’ont pas besoin de communiquer par les aides superficielles, les rênes, le mors, les paroles. Ils se comprennent mutuellement, pas besoin de mots pour cela. Ainsi, tous les concours auxquelles ils ont participés ou presque, ils ont eu un classement honorable. Il leur manque l’expérience, mais ils ont le talent, et c’est cela l’important. A part cela, Harry apprend très vite. Il est têtu, très têtu. Il faut prendre soin de varier les exercices car du fait de son intelligence, il s’ennuie très vite. Il est docile, coopératif, calme, patient, attentif et énergique. Mais parlons un peu de son caractère, en profondeur ; c'est un impatient, qui a sans cesse besoin de faire de nouvelles choses. Il n'aime pas rester à travailler le même point pendant plusieurs heures, au contraire, il lui faut de la diversité. Taylor a plus ou moins remédier à cela en incluant des reprises de dressage dans des entraînements de saut, mais il est vrai que le problème est loin d'être résolu. Beaucoup de cavaliers recherche un cheval excessivement intelligent, mais c'est souvent un inconvénient plus qu'un avantage. En vieillissant, Harry se pose un peu plus, c'est sûr, mais à neuf ans, il est encore très jeune pour un cheval de compétition. L'idéal aurait été de le canaliser dès son plus jeune âge, mais malheureusement, Taylor ne le monte que depuis peu de temps - trois ans seulement. Elle ne s'est jamais occupée de son débourrage et de ses premiers entraînements, et le problème vient sans doute de là. Malgré cela, c'était un étalon très doué et polyvalent. Il excelle en cross et réussit plutôt bien en dressage, mais c'est une discipline parfois répétitive et agaçante, alors il s'énerve. Le saut d'obstacles reste son point fort, à cause d'une hypersensiblité aux niveaux des membres, appelée "allergie au bois" dans le jargon équestre. C'est cette sensibilité qui fait de lui un cheval exceptionnel, mais un cheval précieux, comme un bijou d'une valeure inestimable. Son entraînement en est par conséquent difficile, parfois périlleux. Cependant, avec le temps et la maturité, Highland Harry pourrait très bien devenir un champion d'excellence. Il n'a que neuf ans, et un cheval de compétition atteint le sommum de son talent aux alentours de douze-treize ans, ce qui laisse encore de la marge.
En balade, le caractère un peu folichon d'Harry se révèle pleinement. Bien sûr, disons-le encore, Taylor ne le monte que depuis trois ans, c'est à dire pas assez pour pouvoir estimer précisément la personnalité du cheval. Mais lorsqu'elle le sort en extérieur, il devient incontrolable. Incontrolable peut-être pas, mais lui arrive de ruer, de taper de pied, voir de prendre le mors aux dents. C'est un cheval d'extérieur plus qu'une monture de compétition, qu'un Hanovrien qui n'aspire qu'à franchir des barres et effectuer des passages sous l'oeil critiques des juges. no, lorsqu'il peut piquer des galops endiablés sur des sentiers de promenades où nul n'est là pour lui dicter sa conduite, Highland Harry s'en donne à coeur joie. Toutefois, n'allons pas croire qu'il devient complètement sauvage. Disons plutôt qu'il retrouve le temprament joueur et un peu fou d'un yearling, et cela a toujours un peu amusé Tarlor. Car oui, la jeune femme s'ennuyerait certainement avec un pur-sang calme et docile, qui répond à chacune de ses demandes. Elle aime le caractère un peu obstiné d'Harry, sa manière de dire no, puis de céder, avec cet air résigné qui lui ait propre. Un vrai comédien, mais un cheval formidable. Pour en revenir au sujet de la liberté, il est très endurant, sans doute à cause de ses origines Arabe. Il ne se fatigue guère et peut galoper plusieurs minutes durant, se moquant bien de la chaleur. Guère peureux, il est plutôt hardi, vif, et ne tressaute que rarement lorsqu'un bruit inquiétant se fait entendre. Mais il déteste l'agitation. Cela l'agace, l'énerve profondément.
En concours justement, il rue parfois lorsque les clameurs se font trop fortes et trop importantes. Hormis cela, il supporte plutôt bien la compétition. Il est doué, et se classe souvent dans les cinq premiers. Mais sa jeunesse reste un handicap, et il lui arrive de se précipiter, un peu trop, et de perdre bêtement des points. Pour sa cavalière, ce n'est pas dramatique. Elle sait qu'avec du travail et de la patience, tout ceci pourra se résoudre sans trop de problèmes. En revanche, elle aimerait bien adoucir un peu un trait de personnalité d'Harry : son énervement lorsqu'il y a trop de bruit. C'est assez embêtant, en concours, où tout le monde crie, chahute, rigole, applaudit. Mais depuis maintenant sept mois, elle a essayé tour à tour des médicaments prescrits par un vétérinaire ayant pour but de calmer son étalon, puis de la Valériane, une plante sensée apaiser les nerfs des chevaux nerveux. Ces deux produits ne marchant pas, la jeune américaine s'est retranchée sur de l'acupressure, une sorte d'acuponcture douce, pratiquée avec les doigts. Cela a marché quelques temps, mais l'effet s'est vite estompé, et Taylor, ayant marre de jeter son argent par les fenêtres, a finit par abandonner.

Au pré : Au pré, Highland Harry devient un vrai petit fou. Il adore piquer des galops, sentir le vent dans sa crinière, faire la course avec ses congénères. Il se montre souvent vif, un tantinet violent lorsque Taylor l'emmène au paddock, tant il est impatient de se distraire. Ruades, piaffé et parfois léger cabré font partis de la liste des péripéties que Taylor doit parfois supporter lorsqu'elle l'y conduit. Le pire moment, c'est lorsqu'elle doit se résoudre à le rentrer dans son box. Le bel étalon noir révèle alors toute la splendeur et la noblesse de son caractère, et refuse parfois catégoriquement l'enclave entre quatre murs. Un tempérament de cheval sauvage ? Peut-être bien. Inutile de préciser que cela est parfois impossible de le rentrer à l'intérieur, tant son refus est profond. Cette facette de sa personnalité était contre toute attente la plus intéressante - tout du moins selon sa cavalière. Une fougue impétueuse, pleine de majesté, lui donnait un charme étonnant, même si parfois, la jeune femme le maudissait lorsqu'il refusait de se plier et de retourner dans sa stalle. Toutefois, il existe une technique qui est presque toujours couronnée de succès : les friandises. Car comme dit plus haut, le point faible d'Harry est sa gourmandise démesurée, qui le perd toujours, à chaque fois qu'il essaye de se cabrer face aux exigeances de sa cavalière.

****

Palmarès :
• Canterburry : 13 juin 2006 : 150 participants : Taylor SANDERS sur Highland Harry >> 1°
• Strafford : 17 septembre 2006 : 93 participants : Taylor SANDERS sur Highland Harry >> 1°
• Rochester : 1 décembre 2006 : 55 participants : Taylor SANDERS sur Highland Harry >> 1°
• US open, circuit jeunes chevaux : 4 mars 2007 : 112 participants : Taylon SANDERS sur Highland Harry >> 1°
• American Dressage's Cup Junior : 1 juin 2007 : 123 participants : Taylor SANDERS sur Highland Harry >> 2°
•Championship Jump Young Horses : 2 septembre 2007 : 120 participants : Taylor SANDERS sur Highland Harry : 1°
•International Horse Tour Junior : 4 décembre 2007 : 99 participants : Taylor SANDERS sur Highland Harry : 2°

Aptitudes : Highland Harry est un cheval polyvalent par nature. Il excelle aussi bien dans des disciplines demandant un certain effort de maîtrise et de concentration tel que le dressage, mais d’autres, plus forte en adrénaline – le cross-country par exemple –, lui vont tout aussi bien. Il sait s’adapter à chaque situation, et sa puissante musculature lui permet de s’adapter à n’importe quel type de parcours d’obstacles, aussi bien au niveau du hunter que du jumping, et il impressionne toujours par son talent et sa vivacité. Il n’est pas d’un naturel peureux, et sa fierté d’étalon qui lui reste lui offre la possibilité de se jeter corps et âmes dans n’importe quelle épreuve, peu importe sa nature, mais surtout, cela évite à sa cavalière bon nombre d’ennuis. De plus, Harry est un cheval au sang relativement chaud ; il est parfois un peu nerveux sous la selle, mais en cross-country, pour peu qu’on arrive à canaliser toute cette énergie, il devient un excellent coureur capable de réaliser d’excellentes performances – comme c’est d’ailleurs arrivé lors du concours de Rochester où il a battu ses adversaires avec quatre secondes d’avance, une prouesse encore jamais réalisée jusque-là. Mais l’étalon Hanovrien est capable de bien d’autre chose, car son talent ne se résume pas à la seule équitation anglaise. Il est, grâce à sa cavalière, un parfait modèle d’éthologie, et se prête volontiers à tous les jeux qu’incluse cette nouvelle méthode de monter à cheval. L’équitation Western, quand à elle, est un ensemble de discipline dans lequel il se démarque plutôt bien, sa souplesse lui permettant de concurrencer les chevaux type, tels que les Quarter-Horses, par exemple.

II] Toi [toujours utile de savoir à qui on s’adresse ^^]

Prénom : Marjorie (on fait dans le potable, heiin jum’z shérye xD)

Age : 16 bougiies

Que penses-tu du forum en général ? Est-ce que je me fais taper si je dis qu’il est pas mal parce que c’est moi qui l’ai fait ? ^_^

As-tu des idées à faire partager pour l’améliorer ? Si j’en ai, je les mettrai en place xD

Comment l’as-tu découvert ? >< Y’en a, z’ont des questions moi j’dis…

Autre : viive les séries américaines et viive Danny <3 (cherchez pas à comprendre, y a que ma jum’z qui peut ^_^ N’est-ce pas Heaven adorée ?)
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